Le moment tant attendu par les participants du Madrid Economic Forum est enfin arrivé : l'entrée en scène de Javier Milei. Avec ses bras énergiques levés, il a salué le public, qui avait payé des centaines, voire des milliers d'euros pour écouter ce leader argentin. Bien qu'ils ne puissent pas voter pour lui, ils étaient impatients de l'entendre.
Lorsque la journaliste Marta Isern a prononcé son nom, une vague d'enthousiasme a envahi la salle. "Viva la liberté, carajo ! Muerte al socialismo !" a-t-il crié, saluant un public qui se définit comme "libéral". Ce discours marquait le début d'un spectacle captivant, où Milei a partagé ses réalisations en tant que président de l'Argentine.
Il a abordé des sujets cruciaux tels que la situation de la dette, le déficit fiscal et la sécurité. Avec sa fameuse "motosierra", il a affirmé que l'Argentine affichait des niveaux de criminalité parmi les plus bas de son histoire. "Celui qui agit doit en payer les conséquences", a-t-il déclaré, tout en vantant sa popularité croissante.
Milei, plus économiste que politicien, a partagé des chiffres impressionnants pour soutenir ses arguments. Il a insisté sur le fait que les politiques économiques libérales entraînent un changement positif dans la société. "Je suis convaincu qu'Argentine deviendra une puissance mondiale", a-t-il affirmé, promettant une inflation maîtrisée pour l'année suivante.
Il a également reconnu l'importance de son équipe, notamment sa sœur Karina et plusieurs ministres clés, tels que Sandra Pettovello et Patricia Bullrich. En décrivant son mandat, il a déclaré : "Nous avons réalisé un ajustement véritablement fort", soulignant la fin de projets publics source de corruption.
Dans son discours, Milei a critiqué les politiques socialistes sans mentionner directement le gouvernement de Pedro Sánchez. Il a promis à son public de toujours se battre contre les "socialistes de mierda". Cette déclaration a suscité des acclamations dans la salle, où l'enthousiasme était palpable.
Les participants ont ressenti une énergie incroyable, presque comme si les gradins du Palacio Vistalegre Arena allaient s'effondrer sous le poids de l'excitation. Cette visite était la troisième de Milei en Espagne, sans rencontre officielle avec Sánchez, mais avec des échanges notables comme celui avec Edmundo González, le président vénézuélien.
En conclusion, Javier Milei a captivé son audience avec un discours énergique et déterminé. Il a encouragé les jeunes à s'engager en politique, affirmant que le changement nécessite des actions concrètes. La seule déception pour le public a été de réaliser que le président argentin n'était pas "leur" président. Le message de liberté et de lutte contre la corruption a résonné fortement dans la salle.