Chaque été, un camp d'été dirigé par le capitaine Nourouddine Abdoulhoussen attire une vingtaine de jeunes dans les Yvelines. Ce camp, qui se veut un recadrage républicain, a récemment été interrompu suite à des accusations graves. Les autorités ont constaté des manquements sérieux lors d'une inspection, soulevant des inquiétudes quant à la sécurité des mineurs.
Le 10 juillet, une inspection menée par le service départemental à la jeunesse a révélé des problèmes majeurs. Ces constatations ont conduit la préfecture des Yvelines à prendre un arrêté pour interrompre le séjour. La préfecture de Seine-Saint-Denis a également interdit un autre camp prévu dans les Hautes-Alpes.
Les autorités ont déclaré que l'organisation de ce camp présentait des risques pour la santé et la sécurité des mineurs. Des pratiques éducatives inappropriées ont été signalées, ce qui a soulevé des préoccupations quant à la gestion du camp.
Une mère de deux participants au camp a déposé une plainte après avoir reçu des témoignages alarmants de ses enfants. Les adolescents, âgés de 13 et 14 ans, ont rapporté des violences et des humiliations au sein du camp. Ils ont utilisé un téléphone portable caché pour communiquer avec leur mère, ce qui montre le sérieux de la situation.
Cette plainte a entraîné une attention accrue sur les pratiques du camp. Les adolescents ont exprimé leurs craintes concernant le traitement qu'ils ont subi, ce qui a déclenché une enquête plus approfondie.
Le capitaine Nourouddine Abdoulhoussen a nié les accusations de violence, affirmant qu'il n'a jamais eu recours à des actes violents. Il a souligné que son association est active depuis près de vingt ans sans incidents majeurs. Selon lui, les adolescents participants ont causé des troubles durant leur séjour, entraînant des conflits avec d'autres jeunes.
Des membres de l'association ont également dénoncé un acharnement lié à l'inspection. Ils ont mentionné des problèmes mineurs qui ne justifiaient pas une telle interruption du camp, comme des conditions d'hygiène discutables.
Suite à ces événements, la région Île-de-France a décidé de suspendre la subvention prévue pour 2024, soulignant l'importance de respecter les normes. La collectivité a demandé des explications à l'association Laissez-les servir, qui gère le camp. Les autorités veulent s'assurer que les fonds publics sont utilisés correctement.
Un audit a été lancé pour évaluer les conditions d'utilisation des subventions. Le capitaine Abdoulhoussen reste optimiste quant à l'issue de cette situation, espérant que la justice saura trancher équitablement.
Le camp d'été à Choisel soulève des questions importantes sur la sécurité et le bien-être des mineurs. Les accusations de violence et les réactions des autorités montrent la nécessité d'une vigilance accrue. Alors que la situation évolue, il est crucial de garantir la protection des jeunes dans de telles structures.