Sur le plan territorial, le PSOE semble relativement calme. La cohésion au sein du parti est telle qu'il n'y a pas de mouvements significatifs parmi les critiques. Les responsables du parti affirment qu'il n'y a pas de raisons de s'inquiéter, car ces critiques sont bien connues.
La direction du PSOE minimise l'impact des critiques envers Pedro Sánchez, surtout après que des informations ont révélé un réarmement "dans l'ombre" pour maintenir la flamme de la social-démocratie. À Ferraz, il n'y a pas de crainte que des voix critiques émergent au-delà de celles déjà identifiées, comme celles d'Emiliano García-Page ou de Susana Díaz.
Les sources officielles de Ferraz affirment que "la direction du parti ne nourrit pas le reproche". Selon elles, ces critiques se mettent en difficulté par elles-mêmes, car elles ne reçoivent pas un bon accueil en dehors de leurs communautés. Cela montre que la militance n'est pas favorable à leurs opinions.
Des membres du PSOE soulignent que "la militance les remet à leur place". En effet, les réseaux sociaux regorgent de critiques à l'encontre de Page et Lambán, accusés d'être trop à droite et de favoriser un gouvernement de Feijóo.
Les tensions au sein du parti ont été exacerbées par le "bochorno" collectif causé par le cas Leire et la gestion de la direction socialiste. La gravité de cette situation, combinée aux informations sur le réarmement des critiques, a ravivé le secteur modéré du PSOE. Cela s'est produit juste après que García-Page ait suggéré d'avancer les élections générales.
Eduardo Madina a déclaré qu'il n'y avait pas de "Leire Díez" durant le mandat de Rubalcaba. Il a également demandé des comptes à ceux qui ont donné du pouvoir à ces critiques. Ses propos ont été perçus comme un « oasis » par le secteur critique, mais ont suscité une réaction négative de la part du ministre Óscar Puente.
Puente a exprimé son désaccord sur les réseaux sociaux, qualifiant les critiques de "quartet de ressentiment". Il a remis en question leur capacité à défendre le parti face à la droite. Malgré cela, le secteur critique considère cette réaction comme une preuve de l'inquiétude du gouvernement.
Les critiques au sein du PSOE affirment qu'ils ne bougeront pas tant que Sánchez est au pouvoir. Ils reçoivent des messages d'individus scandalisés, mais beaucoup attendent le bon moment pour agir sans risquer de préjudice.
La dynamique actuelle au sein du PSOE montre une tension palpable entre les différentes factions. Les critiques se sentent marginalisées, tandis que la direction du parti cherche à maintenir l'unité. L'avenir politique du PSOE dépendra de la capacité de ses membres à naviguer dans ces défis internes.