Le 12 avril 2025, Mohsen Mahdawi, cofondateur d'un groupe d'étudiants palestiniens à l'université de Columbia, a été arrêté par des agents de l'immigration. Cette arrestation a eu lieu alors qu'il se trouvait dans un bureau pour un entretien de naturalisation. Son arrestation soulève des questions sur les droits des résidents permanents aux États-Unis.
Né dans un camp de réfugiés en Cisjordanie, Mahdawi détient une « carte verte » depuis 2015. Son arrestation a provoqué une vive réaction de la part de plusieurs élus, y compris le sénateur Bernie Sanders, qui a dénoncé cette situation comme étant immorale et illégale.
Lors de son arrestation, Mohsen Mahdawi a été menotté et escorté par des agents en civil, ce qui a choqué de nombreux témoins. Les élus du Vermont ont exprimé leur indignation, soulignant que cette arrestation était inacceptable, surtout lors d'un processus de naturalisation.
Une vidéo montre Mahdawi faisant le V de la victoire, malgré sa situation. Les images ont été largement diffusées, suscitant un soutien public pour sa libération. Les autorités d'immigration l'ont convoqué pour un entretien, mais l'ont ensuite détenu sans charge.
Les avocats de Mahdawi affirment que sa détention est une tentative de le punir pour son engagement en faveur des droits des Palestiniens. Ils soulignent que cela constitue une violation du Premier amendement de la Constitution américaine, qui protège la liberté d'expression.
Un juge fédéral a statué que Mahdawi ne pouvait pas être expulsé ni conduit hors de l'État jusqu'à nouvel ordre. Cette décision est un petit répit pour lui, mais la menace d'expulsion demeure. Les avocats continuent de se battre pour ses droits.
Cette affaire soulève des préoccupations sur la façon dont les autorités américaines traitent les étudiants et les résidents permanents. Les actions contre Mahdawi et d'autres militants pro-palestiniens sont perçues comme un moyen de censurer la dissidence.
Les élus et les défenseurs des droits de l'homme appellent à une réforme des pratiques d'immigration. Ils estiment que la détention de Mahdawi est symptomatique d'une tendance plus large à réprimer les voix critiques aux États-Unis.
La situation de Mohsen Mahdawi met en lumière des questions cruciales concernant les droits des résidents aux États-Unis. Alors que son cas continue de susciter l'attention, il est essentiel de défendre la liberté d'expression et de garantir que les droits de tous les citoyens soient respectés. La mobilisation autour de son arrestation pourrait influencer la perception publique et les politiques d'immigration à l'avenir.