BUENODIA

Des militants britanniques parmi les cinq personnes privées de visas américains

Sports et LoisirsParapharmacie
militants - Des militants britanniques parmi les cinq personnes privées de visas américains

Interdiction de visa pour des militants britanniques

Deux militants britanniques, Clare Melford et Imran Ahmed, ont récemment été interdits d'entrée aux États-Unis. Cette décision a été prise par le Department of State, qui les accuse de vouloir coercer des plateformes de médias sociaux américaines afin de supprimer des opinions qu'ils contestent.

Accusations contre les militants

Imran Ahmed, ancien conseiller du parti travailliste et directeur du Centre for Countering Digital Hate (CCDH), ainsi que Clare Melford, PDG du Global Disinformation Index (GDI), ont été qualifiés de « militants radicaux » par l'administration Trump. Cette interdiction concerne également un ancien commissaire européen et deux responsables d'un groupe anti-haine basé en Allemagne.

Le président français Emmanuel Macron a vivement critiqué cette décision, la qualifiant d'intimidation. Les États-Unis justifient ces mesures comme une réponse aux personnes qui militent pour des restrictions sur les entreprises technologiques américaines.

Réactions et implications

Le secrétaire d'État Marco Rubio a déclaré que ces individus faisaient partie d'un « complexe industriel de censure mondial ». Il a souligné que la politique étrangère America First de Trump rejette les violations de la souveraineté américaine.

Ahmed, qui a des liens avec des figures importantes du parti travailliste, a été qualifié de « collaborateur » en raison de son travail présumé avec l'administration Biden. Le CCDH a été contacté par la BBC pour des commentaires sur cette situation.

Critique du GDI et de l'administration Trump

Clare Melford a fondé le GDI en 2018 pour surveiller la propagation de la désinformation. La sous-secrétaire d'État américaine, Sarah B Rogers, a accusé le GDI d'utiliser des fonds publics pour encourager la censure. Un porte-parole du GDI a dénoncé ces sanctions comme une attaque autoritaire contre la liberté d'expression.

Ils ont affirmé que l'administration Trump utilise son pouvoir pour intimider et censurer les voix dissidentes, ce qui est à la fois immoral et illégal.

Conflit avec la réglementation européenne

Thierry Breton, ancien régulateur de la technologie à la Commission européenne, a également été ciblé. Le Département d'État l'a décrit comme le « cerveau » de la Digital Services Act (DSA) de l'UE, qui impose des règles de modération de contenu. Certains conservateurs américains estiment que cette loi vise à censurer les opinions de droite.

Breton a eu des différends avec Elon Musk concernant le respect des règles de l'UE. Récemment, la Commission européenne a infligé une amende à X pour son système de vérification des utilisateurs, le qualifiant de « trompeur ».

Réactions des leaders européens

Les dirigeants européens, dont Macron, ont condamné ces mesures. Macron a déclaré que ces actions représentent une intimidation visant à saper la souveraineté numérique européenne. La Commission européenne a demandé des clarifications aux États-Unis et a promis de défendre son autonomie réglementaire.

Les sanctions touchent également Anna-Lena von Hodenberg et Josephine Ballon de HateAid. Elles ont qualifié cette interdiction d'acte de répression par un gouvernement qui ignore de plus en plus l'État de droit.

Conclusion

Cette situation met en lumière les tensions croissantes entre les États-Unis et l'Europe concernant la censure et la liberté d'expression. Les interdictions de visa soulignent les préoccupations autour des actions gouvernementales visant à étouffer les voix critiques. Les réactions des leaders européens montrent une volonté de défendre les principes démocratiques face à ces mesures.

Publié le : 24 décembre 2025
ParapharmacieSports et LoisirsHigh TechMaison déco
Maison décoHigh Tech