La gendarmerie a récemment intervenu sur deux braquages distincts dans des mines d'or légales en Guyane. Ce mercredi, plusieurs employés ont été retenus sur place par les auteurs des vols à main armée. Selon le général Jean-Christophe Sintive, commandant de la gendarmerie en Guyane, les auteurs étaient déjà partis et aucun blessé n’a été constaté.
Les autorités ont été avisées en fin de matinée et ont engagé l’antenne GIGN. Deux hélicoptères ont été déployés pour sécuriser les sites situés dans le secteur isolé de Crique Espoir, au sud de Saint-Laurent-du-Maroni. Les deux mines, distantes de 6 km, ont été sécurisées par les forces de l’ordre vers 15h30 et 17 heures locales.
Ce braquage est le 5e d’un site minier depuis janvier 2023. La section de recherches de la gendarmerie a été dépêchée sur les lieux pour effectuer des constatations et recueillir des témoignages. Ce phénomène de braquages a augmenté ces derniers mois, alors que la Guyane avait connu une baisse continue de ce type de vols auparavant.
Selon les données de la gendarmerie, treize braquages de mines ont eu lieu en 2020, dix en 2021, six en 2022, trois en 2023 et trois en 2024 près de Saint-Laurent-du-Maroni. La majorité des mines ouvertes en France, soit 102 sur 123, se situe en Guyane, où l’extraction est exclusivement aurifère.
La recrudescence des braquages suscite des inquiétudes parmi les habitants et les travailleurs de la région. Les autorités locales doivent maintenant renforcer leurs mesures de sécurité pour protéger les sites miniers. La situation actuelle soulève des questions sur l’efficacité des dispositifs de sécurité en place.
En résumé, les récents braquages dans les mines d'or en Guyane mettent en lumière un phénomène inquiétant qui nécessite une attention urgente. Les forces de l'ordre doivent agir rapidement pour assurer la sécurité des employés et des sites miniers. La situation reste à surveiller de près.