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Une juge américaine empêche in extremis la déportation de dizaines de mineurs guatémaltèques

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Blocage temporaire des déportations

Une juge américaine a temporairement bloqué les plans du gouvernement du président Donald Trump concernant la déportation de centaines de mineurs guatémaltèques arrivant seuls aux États-Unis. Ce jugement a été rendu par la juge Sparkle L. Sooknanan du district de Columbia, qui a ordonné au gouvernement de ne pas déporter ces enfants pendant au moins deux semaines.

La décision est intervenue peu avant l’aube, alors que cinq autobus transportant des mineurs se dirigeaient vers un avion à l’aéroport de Harlingen, au Texas. Les passagers, vêtus de vêtements de refuge colorés, se trouvaient dans une zone restreinte de l’aéroport, habituellement réservée aux vols gouvernementaux, y compris ceux de déportation.

Contexte de la situation

Ce blocage représente le dernier affrontement concernant la répression migratoire menée par le gouvernement Trump. Les tensions entre la politique d'immigration et les protections légales mises en place par le Congrès pour les migrants vulnérables sont de plus en plus palpables. Une adolescente de 16 ans, vivant dans un refuge à New York, a exprimé ses craintes d'être déportée, affirmant qu'elle est une étudiante de bonne réputation.

D'autres enfants, identifiés uniquement par leurs initiales, ont déclaré avoir été négligés ou abusés dans leur pays d'origine. Un enfant de 10 ans a mentionné qu'il n'avait pas de famille capable de s'occuper de lui au Guatemala, tandis qu'un adolescent de 16 ans a évoqué des menaces de mort qu'il avait subies.

Réaction du gouvernement

Le gouvernement américain soutient qu'il travaille à réunir ces enfants guatémaltèques avec leurs parents ou tuteurs qui ont demandé leur retour. Cependant, les avocats de certains mineurs contestent cette affirmation, arguant que les autorités n'ont pas respecté le processus légal nécessaire. Actuellement, ces enfants resteront aux États-Unis pendant que la bataille juridique se poursuit.

La juge Sooknanan a souligné l'importance de son jugement, affirmant qu'il s'applique à tous les mineurs guatémaltèques arrivés sans leurs parents. Les avocats des enfants ont affirmé que l'administration avait violé le due process en ignorant les protections spéciales pour ceux qui traversent seuls la frontière.

Les enjeux de la repatriation

La repatriation des mineurs pose un défi pour l'administration Trump, surtout en raison de l'Accord Flores, en vigueur depuis trois décennies. Cet accord stipule que les autorités fédérales ne peuvent pas détenir des mineurs indocumentés pendant plus de 20 jours, garantissant leur sécurité et leur bien-être. Un tribunal fédéral à Los Angeles supervise actuellement son application.

Selon les données de l'Administration pour les enfants et les familles, 2 198 mineurs non accompagnés étaient sous la garde des États-Unis en juillet. Bien que les nationalités ne soient pas spécifiées, la majorité des mineurs venant seuls des pays d'Amérique centrale sont originaires du Guatemala, du Honduras et du Salvador.

Conclusion

La situation des mineurs guatémaltèques aux États-Unis soulève des questions cruciales sur les droits des enfants et les pratiques d'immigration. La décision de la juge Sooknanan pourrait avoir des implications durables sur les politiques migratoires et la protection des plus vulnérables. Alors que la bataille juridique se poursuit, l'avenir de ces enfants reste incertain.

Publié le : 1 septembre 2025
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