Andrew Bayly, député depuis 2014, a été ministre du Commerce depuis 2023. Sa démission a eu lieu ce lundi 24 février après un incident survenu la semaine précédente. En effet, il a reconnu avoir « posé la main » sur le bras d'un collaborateur lors d'une dispute, selon le quotidien The New Zealand Herald.
Dans ses déclarations, Andrew Bayly a admis que son geste était inapproprié. Il a décrit la situation comme une « discussion animée » plutôt qu'un conflit ouvert. « J’ai placé une main sur son bras, ce qui était inapproprié. Je me suis excusé et je regrette d'avoir mis cette personne dans une position inconfortable », a-t-il affirmé.
Il a également précisé qu'une plainte avait été déposée à son encontre, tout en niant avoir utilisé la force. « Il y a des moments où il faut rendre des comptes et aujourd'hui en fait partie », a-t-il ajouté. Sa démission a été acceptée par le Premier ministre, Christopher Luxon.
Cette situation n'est pas la première polémique rencontrée par Andrew Bayly. En octobre, il avait traité un employé d'une entreprise viticole de « loser » lors d'une visite ministérielle. Suite à cela, il avait formé un « L » avec sa main sur son front en réponse à une insulte, ce qui avait également suscité des critiques.
Élu pour la première fois au Parlement néo-zélandais en 2014, Andrew Bayly a été membre du Parti national. Après l'élection de Christopher Luxon, il a été nommé ministre du Commerce, de la Consommation, des Petites entreprises et des Statistiques. Sa démission signifie qu'il regagne son siège de député au sein de l'instance législative néo-zélandaise.
Cette série d'incidents soulève des questions sur le comportement des responsables politiques et leur responsabilité. Bayly a exprimé des regrets, mais son parcours reste entaché par ces controverses.
La démission d'Andrew Bayly met en lumière les enjeux de responsabilité au sein des institutions politiques. Les comportements inappropriés, même dans des contextes de tension, ne doivent pas être pris à la légère. Cette situation rappelle l'importance d'un comportement exemplaire de la part des élus.