La récente intervention de Cayetana Álvarez de Toledo face à Félix Bolaños a attiré mon attention. En tant que ministre de la Justice, Bolaños a semblé ignorer ce qu'il appelle « notre architecture constitutionnelle ». Il a reproché à Cayetana que le PP nie la condition de juges aux magistrats du Constitutionnel.
La réponse de Cayetana fut percutante : « Voulez-vous vraiment nous dire que le Tribunal Constitutionnel fait partie du Pouvoir Judiciaire ? » Cette question soulève des interrogations sur la compréhension de Bolaños de son propre rôle. En effet, le Tribunal Constitutionnel n'est pas intégré au Pouvoir Judiciaire, comme l'indiquent les articles de la Constitution.
Il est essentiel de comprendre que la Justice est administrée par des juges et magistrats du Pouvoir Judiciaire, selon l'article 117.1. En revanche, l'article 159.2 stipule que les membres du Tribunal Constitutionnel doivent être choisis parmi des juristes de compétence reconnue. Cela inclut des magistrats, des avocats, mais pas des juges au sens strict.
Cette distinction est cruciale. Le Tribunal Constitutionnel ne peut pas agir comme une cour de cassation, contrairement au Tribunal Suprême, qui est le « organe juridictionnel supérieur » dans tous les domaines, sauf en matière de garanties constitutionnelles. Cela devrait être clair pour un ministre de la Justice.
Un ami a même suggéré d'acheter un costume de plongeur à Bolaños, car il semble ignorer des éléments fondamentaux de sa fonction. En réalité, il n'est pas incompétent, mais utilise une stratégie pour tromper ceux qui ne sont pas informés. Cela permet de doter le Tribunal Constitutionnel d'une autorité qu'il ne possède pas.
Récemment, plusieurs figures judiciaires controversées ont été évoquées. Par exemple, Luis José Sáenz de Tejada, expulsé de la carrière judiciaire pour violence de genre, est désormais avocat. Il défend le frère de Pedro Sánchez, ce qui soulève des questions sur son intégrité et sa compétence.
Après son exclusion, Luis José a pris un tournant en tant qu'avocat. Il a tenté de se joindre à l'accusation populaire contre David Sánchez, mais a finalement choisi de défendre son innocence. Ce retournement de situation est intrigant et soulève des doutes sur ses intentions.
Il a également recouru à la justice pour accuser la juge Beatriz Biedma de partialité, mais ses chances de succès semblent minces. La cour de Badajoz a soutenu la magistrate dans son instruction, soulignant son professionnalisme et son engagement.
La situation actuelle met en lumière des problèmes importants au sein du système judiciaire espagnol. Les nominations et les comportements des acteurs judiciaires soulèvent des questions sur la transparence et l'intégrité. Il est impératif que des figures comme Félix Bolaños prennent conscience des enjeux pour garantir une justice équitable et respectueuse des normes constitutionnelles.