La ministre Rushanara Ali, sous-secrétaire d'État chargée du sans-abrisme, fait face à des critiques après avoir augmenté le loyer d'une maison qu'elle possède. Cette augmentation, de plusieurs centaines de livres, serait survenue quelques semaines après la fin du contrat des précédents locataires.
Selon le i Paper, quatre locataires d'une maison à Est Londres ont reçu un courriel en novembre dernier. Ce courriel les informait qu'ils avaient quatre mois pour quitter les lieux car leur bail ne serait pas renouvelé.
Peu après le départ des locataires, la propriété a été remise sur le marché avec un loyer 700 £ plus élevé par mois. Un porte-parole d'Ali a déclaré que celle-ci prend ses responsabilités au sérieux et qu'elle a respecté toutes les exigences légales pertinentes.
Une source proche de la ministre a précisé que le contrat était à durée déterminée. De plus, la maison avait été mise en vente pendant que les locataires y résidaient. Ils auraient été informés qu'ils pouvaient rester tant que la maison était sur le marché, mais ils ont choisi de partir.
Le projet de loi sur les droits des locataires, actuellement en phase finale au Parlement, vise à interdire aux propriétaires de relouer un bien pendant six mois après avoir mis fin à un bail pour vendre la propriété. Ce projet prévoit également l'abolition des baux à durée déterminée.
Les propriétaires souhaitant récupérer un bien pour le vendre devront désormais donner un préavis de quatre mois. Cette mesure vise à protéger les locataires face à la crise du logement à Londres.
La crise du logement à Londres est devenue alarmante, avec des loyers qui continuent d'augmenter. Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés de nombreux locataires. La question du relogement est devenue cruciale pour de nombreuses familles.
Les critiques à l'encontre de Rushanara Ali soulignent l'importance d'une réforme significative dans le secteur locatif. Les mesures proposées pourraient apporter un certain soulagement aux locataires en difficulté.
Les récentes actions de Rushanara Ali soulèvent des questions importantes sur la gestion des loyers et les droits des locataires. Alors que la crise du logement à Londres s'intensifie, la nécessité d'une réforme devient de plus en plus pressante. Les décisions prises par le gouvernement pourraient influencer l'avenir de nombreux locataires en quête de stabilité.