Le ministre du travail, Lucy Powell, a suscité une controverse après des remarques sur les gangs de grooming. Lors d'un débat sur la BBC, elle a été critiquée pour avoir qualifié ce sujet de "dog whistle". Cette déclaration a entraîné des réactions vives de la part de ses opposants politiques.
Après avoir été interpellée sur ses commentaires, Powell a tenté de clarifier sa position. Elle a affirmé qu'elle prenait très au sérieux l'exploitation des enfants et le grooming. Elle a exprimé des regrets, déclarant : "Je suis désolée si cela n'était pas clair."
Elle a précisé qu'elle critiquait le pointage politique autour de ce sujet, et non l'importance de la question elle-même. En tant que députée, elle a été confrontée à des cas horribles liés à ce problème.
Lors de l'émission, Tim Montgomerie a évoqué les engagements de Reform UK concernant la réduction des rôles de diversité au sein des conseils. Il a soutenu que le Royaume-Uni est l'un des pays les plus tolérants, mais a reconnu qu'il reste des progrès à faire sur les questions raciales.
Montgomerie a critiqué le temps que les fonctionnaires passent à surveiller les questions de diversité, qualifiant cela de diversion extraordinaire. En réponse, Powell a qualifié ses affirmations de "totalement absurdes".
Les commentaires de Powell ont provoqué des réactions négatives de la part de plusieurs personnalités politiques. Chris Philp, le secrétaire d'État à l'intérieur, a appelé à sa démission, affirmant que ses remarques minimisaient les souffrances de milliers de filles victimes de grooming.
Robert Jenrick, l'ombre du lord chancelier, a également critiqué Powell, la qualifiant de trahison dégoûtante des victimes. Un porte-parole de Reform UK a déclaré que ses commentaires "abominables" montraient à quel point le Parti travailliste était déconnecté.
Le documentaire "Grooming: A National Scandal" a été diffusé récemment sur Channel 4. Il présente des témoignages de femmes ayant subi des abus de la part de gangs de grooming, mettant en lumière des échecs des forces de police et des services sociaux.
Ce documentaire a suscité des réactions de figures conservatrices, dont Kemi Badenoch, qui a appelé à une enquête nationale. Le Premier ministre, Sir Keir Starmer, a répondu en affirmant que des recommandations avaient déjà été faites et que son gouvernement agirait pour assurer justice aux victimes.
Les remarques de Lucy Powell sur les gangs de grooming ont déclenché un débat intense sur la manière dont ces questions sont traitées politiquement. Alors qu'elle a exprimé des regrets, les réactions montrent la sensibilité de ce sujet. Les efforts pour aborder l'exploitation des enfants doivent rester au centre des préoccupations politiques.