Une enquête a été lancée concernant le centre de Manston, où des allégations graves de chaos et d'activités illégales ont émergé. Cette enquête pourrait impliquer d'anciens premiers ministres et secrétaires d'État. Les révélations d'un document interne du Home Office soulignent des manquements significatifs en 2022.
Le centre de Manston a été submergé par le nombre de migrants en 2022, avec au moins 39 rapports de défaillances. Parmi les incidents notables, on trouve une mort en détention et la détention illégale d'adultes et d'enfants. Ces événements ont suscité de vives inquiétudes au sein du Home Office.
Les allégations incluent également des accusations de conspiration et de mauvaise conduite en fonction publique. Ces problèmes pourraient nuire à la réputation du Home Office et mettre en lumière des manquements aux droits humains.
Parmi ceux qui pourraient être appelés à témoigner, on trouve les anciens premiers ministres Boris Johnson et Rishi Sunak, ainsi que les anciennes secrétaires d'État Dame Priti Patel, Suella Braverman et Grant Shapps. L'enquête est dirigée par une avocate indépendante, mais elle n'a pas le pouvoir de contraindre les témoins.
Les personnalités clés mentionnées dans le document incluent également d'autres anciens ministres de l'immigration et le précédent secrétaire permanent du Home Office, Sir Matthew Rycroft. La liste des témoins pourrait donc s'allonger, impliquant plusieurs figures importantes du gouvernement.
Le centre de Manston a été utilisé pour accueillir des migrants arrivant par la Manche. Cependant, il a rapidement dépassé sa capacité, atteignant environ 4 000 personnes. Cela a entraîné une situation critique, où les conditions de vie étaient inacceptables.
Des allégations de mauvaise gestion par les autorités ont été soulevées, avec des critiques sur la manière dont les migrants ont été traités. Ces accusations pourraient avoir des répercussions durables sur la perception publique du Home Office.
En somme, l'enquête sur le centre de Manston met en lumière des allégations sérieuses qui pourraient avoir des conséquences importantes pour les anciens dirigeants. Les témoignages attendus pourraient révéler davantage sur les défaillances du Home Office et sur la gestion des crises migratoires au Royaume-Uni.