La secrétaire au Travail et aux Pensions, Liz Kendall, annoncera des changements au système des prestations mardi. Le gouvernement fait face à une trinité de compromis. Comment peut-il économiser de l'argent? Comment peut-il augmenter les incitations à l'emploi? Et comment peut-il protéger ceux qui dépendent indéniablement de l'État? Ces questions sont cruciales et complexes.
Le premier défi est le coût des prestations, qui continue d'augmenter. Les ministres, y compris le premier ministre, tentent de justifier la nécessité de réduire cette facture. Parallèlement, la situation économique s'est détériorée. L'économie est plus petite, l'inflation est plus élevée, et les attentes concernant les taux d'intérêt sont également en hausse.
La Resolution Foundation souligne que le nombre de personnes en emploi diminue, ce qui est cohérent avec une récession. Ainsi, les marges de manœuvre du chancelier, déjà limitées, ont disparu. Cela renforce l'idée que la facture des prestations doit diminuer.
En termes larges, il semble que l'accès au paiement d'indépendance personnelle (PIP) sera plus difficile. Ce paiement est destiné à ceux qui ont besoin de soutien financier supplémentaire en raison de problèmes de santé à long terme. Cependant, il ne semble plus que le PIP sera gelé pendant un an, ce qui aurait entraîné une réduction en tenant compte de l'inflation.
Des changements sont également attendus concernant le crédit universel. Le gouvernement envisage de réduire l'écart entre les montants versés à ceux qui recherchent un emploi et ceux qui ne le peuvent pas pour des raisons de santé. Les ministres estiment que le système actuel crée des incitations perverses.
Les conservateurs ne s'opposent pas à la réduction de la facture des prestations, mais remettent en question la pertinence de l'approche du gouvernement. Certains députés travaillistes s'interrogent sur l'équité de ces mesures et sur la manière dont les plus vulnérables seront soutenus. Il existe un consensus parmi certains membres du parti sur le fait que la facture des prestations doit diminuer.
Il est donc possible de soutenir à la fois la nécessité de réduire les dépenses et l'importance de protéger les plus démunis. Les ministres doivent naviguer entre ces préoccupations, ce qui ne sera pas une tâche facile.
Les réformes des prestations posent de nombreux défis au gouvernement. Les compromis entre économie, incitations à l'emploi et protection des plus vulnérables sont délicats. Les décisions à venir auront des répercussions importantes sur la vie de nombreuses personnes. Il est crucial que les ministres agissent avec prudence et responsabilité.