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Page défend les corps policiers "attaqués" alors que les ministres sèment le doute sur la UCO

Publié le : 31 mai 2025

Division au sein du PSOE

Les deux âmes du PSOE se sont révélées lors de divers événements publics ce samedi. Emiliano García-Page a exprimé son soutien aux membres des Forces de Sécurité de l'État qui se sentent attaqués dans les médias. Pendant ce temps, trois ministres ont confirmé une information concernant un ancien agent de l'Unité Centrale Opérationnelle (UCO) de la Garde Civile, jugée par plusieurs médias comme un bulo.

Appel à la liberté

Lors de la célébration du jour de Castilla-La Mancha, le président régional a défendu sa région comme un territoire exempt de frentisme, en contraste avec la politique nationale. Il a souligné l'importance de desterrer ce phénomène, en déclarant que certains devraient réfléchir à leurs actions. Son discours a mis en avant la nécessité d'une politique plus unie et moins divisée.

Parallèlement, trois ministres ont relayé une nouvelle d'El Plural. Cette information a révélé que le gouvernement d'Isabel Díaz Ayuso aurait engagé un ancien agent de l'UCO, Juan Vicente Bonilla, qui aurait exprimé des opinions extrêmes contre Pedro Sánchez. Selon des sources, cette information aurait été sorte de contexte.

Réactions gouvernementales

La vice-présidente et ministre des Finances, María Jesús Montero, a qualifié d'intolérable que l'ancien capitaine évoque le chef du gouvernement en termes de menace de mort. Elle a souligné le caractère sérieux des déclarations, en insistant sur la protection de l'intégrité physique des dirigeants.

Pilar Alegría, ministre porte-parole et secrétaire générale du PSOE Aragón, a questionné les limites de la campagne de l'opposition. Elle a lié cette situation à l'information sur l'ancien agent de l'UCO, en l'accusant de menacer le président du gouvernement. Ses déclarations ont renforcé l'idée d'un climat politique toxique.

Demandes de démission

Oscar López, leader des socialistes à Madrid et responsable de la Transformation Digitale, a exigé le licenciement de Bonilla. Il a exprimé son inquiétude face aux commentaires de ce dernier, fantasmes sur la mort du président. López a réclamé une action immédiate de la part d'Ayuso pour éviter toute escalade de la violence verbale.

Il a affirmé qu'il ne souhaitait pas que la situation dégénère, en appelant à une responsabilité accrue au sein du gouvernement. Son message a été clair : il est temps d'agir pour préserver la sécurité et l'intégrité des responsables politiques.

Conclusion

La situation au sein du PSOE met en lumière des tensions croissantes dans le paysage politique espagnol. Les déclarations récentes soulignent la nécessité d'un dialogue constructif et d'une coopération pour surmonter les divisions. La politique devrait viser à unir plutôt qu'à diviser, afin de garantir un avenir stable pour tous.

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