La situation juridique concernant l'ex-député de Sumar, Íñigo Errejón, prend une tournure complexe. Sa défense a déposé un recours devant le juge chargé d'examiner les accusations d'agression sexuelle portées par l'actrice Elisa Mouliaá. Ce recours vise à contester la décision de confisquer et d'analyser son téléphone portable.
Dans le document soumis, la défense d'Errejón considère que la mesure de voler et d'analyser son téléphone est "desviée, espuria, adulterada". Ils estiment que cette action s'éloigne de la vérité recherchée dans cette affaire. La défense a ainsi contesté la décision du juge Adolfo Carretero qui avait accepté les demandes de preuves.
La défense souligne que le copie intégral du téléphone est disproportionné. Selon eux, cela dépasse les limites de la vie privée et de la sécurité des données des utilisateurs. Ils affirment également que cette mesure impliquerait la copie de messages, de photos et d'autres fichiers personnels, sans rapport avec l'affaire en cours.
En conséquence, la défense a demandé au juge de déclarer la nulité de l'ordonnance, arguant d'une "absolue manque de motivation". Ils souhaitent qu'une nouvelle décision soit rendue, conforme aux exigences des articles 588 bis et suivants de la Loi de Procédure Pénale.
La défense a également critiqué l'accusation populaire, la qualifiant d'utilisation espuria du processus judiciaire. Ils affirment que cette démarche vise des objectifs éloignés de la défense des victimes présumées d'infractions pénales. Cette position souligne les tensions entre les parties dans cette affaire délicate.
En résumé, la défense d'Íñigo Errejón conteste vigoureusement les mesures prises par le juge. Ils plaident pour la protection de la vie privée et la justesse des procédures judiciaires. L'issue de cette affaire pourrait avoir des implications significatives pour toutes les parties impliquées.