Manifestation du 18 septembre : « En tant que lycéen, il est crucial de se mobiliser dès que possible »
Mobilisation Étudiante en France
Le jeudi 18 septembre, des lycées et universités à travers la France ont connu des blocages. Ces actions se sont déroulées dans des villes comme Paris, Lyon, Marseille et Lille. Cette journée de mobilisation visait à influencer les choix budgétaires du nouveau Premier ministre.
Situation des Blocages
Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a rapporté que « 22 lycées » avaient tenté d'être bloqués. Cela représente une proportion très faible par rapport aux 3.700 lycées en France. De plus, le ministère de l'Éducation nationale a compté 52 barrages filtrants, dont 8 dans l'académie de Créteil.
Actions à Paris
À Paris, environ 300 manifestants se sont rassemblés devant le lycée Ravel, exhibant des pancartes avec des messages comme « Bloque ton lycée contre l’austérité ». Dans le centre, une cinquantaine de jeunes ont également bloqué le lycée Victor Hugo, utilisant des poubelles comme barricades.
Une grande banderole exprimait : « Pression scolaire, violence policière, urgence révolutionnaire ». Louise, 16 ans, a déclaré : « Nous les jeunes, on ne nous écoute pas. »
Mobilisation à Travers la France
Dans d'autres villes, comme Lyon, l'Ecole normale supérieure et Sciences Po ont été fermées par précaution. Le lycée Saint-Exupéry a été bloqué par une trentaine de jeunes avant d'être dispersés par la police. Les cours ont été annulés ce jour-là.
À Marseille, environ 100 jeunes ont bloqué le lycée Thiers. Lenny, 16 ans, a souligné l'importance de se mobiliser contre « les coupes budgétaires de Bayrou ». D'autres mobilisations ont eu lieu à Montpellier et Lille, où des slogans anti-gouvernement étaient chantés.
Réactions et Conséquences
À Nantes, l'entrée du lycée Guist’hau a été bloquée avec une banderole demandant « Du fric pour l’école publique ». À Rennes, un barrage filtrant a été rapidement dissipé par les forces de l’ordre. À Caen, le campus universitaire a également été affecté par des blocages.
Ces actions témoignent d'un mécontentement croissant parmi les étudiants face à la situation actuelle. La mobilisation continue de gagner en ampleur, reflétant les préoccupations des jeunes.
Conclusion
La journée de mobilisation du 18 septembre a mis en lumière les tensions entre les étudiants et le gouvernement. Les blocages dans les lycées et universités à travers la France soulignent un besoin urgent d'écoute et de dialogue. Les jeunes expriment leur volonté de se faire entendre dans un contexte de réformes budgétaires.
