Le 24 mars, Mohamed Amra, un narcotrafiquant, aurait été victime d'une intervention violente par des surveillants pénitentiaires. Selon les rapports, il aurait été placé dans une cellule et menotté, ce qui a suscité une plainte pour violences.
Le parquet d'Alençon a annoncé que la plainte de Mohamed Amra a été classée sans suite. La procureure, Laëtitia Mirande, a précisé que cela était dû à l'absence d'infraction et à un manque d'éléments soutenant les accusations.
Le 3 avril, l'avocat de Mohamed Amra avait déposé une autre plainte pour des violences aggravées, mais celle-ci n'a pas abouti non plus. Les circonstances entourant l'incident restent floues.
Selon la plainte, lors de son retour de promenade, Mohamed Amra aurait été forcé à s'allonger sur le ventre. Les surveillants auraient alors exercé une pression sur lui, entraînant des douleurs. Les violences auraient été injustifiées selon les déclarations de la victime.
En revanche, le rapport de l'officier pénitentiaire indique que Mohamed Amra aurait opposé une résistance lors de l'intervention, ce qui aurait justifié l'action des surveillants.
Les enquêtes menées ont révélé que Mohamed Amra avait reçu des soins médicaux, mais n'avait pas signalé d'agression. De plus, l'analyse de la vidéosurveillance de la prison n'a pas corroboré les allégations de violences.
Me Benoît David, l'avocat de Mohamed Amra, a exprimé son scepticisme quant à la décision de classement, la qualifiant de tentation d'apaisement pour son client.
Le 14 mai 2024, Mohamed Amra a réussi à s'échapper, entraînant un incident tragique où deux agents pénitentiaires ont été tués. Cette évasion a soulevé des questions sur la sécurité au sein des établissements pénitentiaires.
Cette affaire met en lumière les tensions entre les détenus et les autorités pénitentiaires, ainsi que les défis liés à la gestion des détenus multirécidivistes.
En résumé, l'incident impliquant Mohamed Amra souligne les complexités des relations entre détenus et surveillants. La décision du parquet de classer la plainte sans suite laisse de nombreuses questions sans réponse, et la situation reste délicate pour toutes les parties impliquées.