Podemos a écarté Juan Carlos Monedero de ses activités en septembre 2023. Cependant, près de quatre mois plus tard, Ione Belarra a qualifié d'indécence la diffusion d'informations concernant un dossier ouvert contre Monedero. Le 29 janvier 2024, l'ex-dirigeant a dénoncé cette rumeur sur la plateforme X, soutenue par Belarra, qui a considéré cela comme un boulot.
Ce développement a eu lieu après que Podemos ait reçu deux plaintes pour "violence sexuelle" à l'encontre de femmes. La formation a reconnu cette situation, indiquant que la décision d'écarter Monedero a été prise après le deuxième témoignage. Ce dernier a exprimé son mécontentement face à un prétendu dossier en déclarant : "C'est un mensonge".
Belarra a réagi en qualifiant la situation d'indécente, ajoutant un message de soutien à Monedero. D'autres dirigeants, comme Martina Velarde, ont également rejeté l'idée d'un dossier, la qualifiant de désinformation. Velarde a exprimé son indignation en disant : "Quelle honte de sicaires de la désinformation".
Podemos a précisé que Belarra ne faisait pas référence à un dossier de harcèlement sexuel, mais à une rumeur sur un dossier ouvert à l'encontre de Monedero pour avoir critiqué Irene Montero. Cette clarification a été partagée sur X, soulignant la complexité de la situation interne.
Belarra a affirmé que Monedero avait un dossier depuis septembre 2023, qui reste ouvert. Cependant, il est important de noter que ce dossier n'a pas conduit à des sanctions ni à une suspension de son adhésion. Les plaignantes n'ont pas poursuivi le processus interne, ce qui complique davantage la situation.
Des éléments récents contredisent la version officielle de Podemos. La chaîne La Sexta a révélé des captures d'écran montrant que Monedero a continué à participer aux discussions internes sur Telegram, même après les plaintes. Ces échanges incluent des commentaires sur des sujets d'actualité avec d'autres figures de Podemos.
En parallèle, Monedero a publiquement nié les accusations de harcèlement sexuel, qu'il avait également contestées en privé. Dans une interview, il a déclaré que Podemos "devra clarifier des choses" concernant son départ du parti. Il a soulevé la question de savoir s'il avait été renvoyé ou s'il était parti de son plein gré.
Monedero a affirmé : "J'ai une avantage car je ne suis pas un personnage, je suis la même personne". Il a exprimé sa volonté de faire toute la lumière sur la situation, affirmant qu'il n'a rien à cacher et qu'il fournira toutes les explications nécessaires lorsque les choses seront clarifiées.
La situation autour de Juan Carlos Monedero et de Podemos reste tendue et complexe. Les accusations de violence sexuelle et la gestion interne des plaintes soulèvent des questions importantes. Alors que Monedero et des dirigeants de Podemos continuent de se défendre, la nécessité de transparence et de clarté est plus que jamais cruciale pour l'avenir du parti.