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L'ancienne eurodéputée de Podemos, Lola Sánchez, déclare qu'elle ne va pas interposer "aucune plainte formelle" contre Monedero.

Publié le : 22 février 2025

Déclarations de Lola Sánchez Caldentey

L'ancienne eurodéputée de Podemos, Lola Sánchez Caldentey, a déclaré ce samedi qu'elle ne compte pas interjeter de "plainte formelle" contre l'ex-dirigeant de la formation, Juan Carlos Monedero. Ce dernier est actuellement sous enquête pour des accusations de harcèlement sexuel. Sánchez Caldentey a précisé qu'elle n'a "ni l'intention" de porter plainte, ni à l'époque, ni aujourd'hui.

Elle a été la première femme à évoquer publiquement les agissements de Monedero. Dans un message partagé sur le réseau social 'X', l'ancienne députée a souligné qu'elle a rendu publiques les situations de harcèlement sexuel sans que "personne" ne lui demande. Cela témoigne de son engagement à dénoncer ces comportements.

Réactions et contexte

Sánchez Caldentey a également critiqué la presse de gauche, affirmant qu'elle ne souhaite pas connaître son récit. Selon elle, cela permet à certains de qualifier ses déclarations de "manœuvre de la droite". Cette situation soulève des questions sur la manière dont les médias traitent les accusations de harcèlement au sein de la gauche.

Elle a ajouté que les circonstances entourant le cas Monedero étaient bien connues. "Cela, même le pointage le savait", a-t-elle dit, soulignant l'ampleur de la connaissance de ce dossier. Cette déclaration souligne la nécessité de transparence et de responsabilité dans de telles affaires.

Position politique de Sánchez Caldentey

Lola Sánchez Caldentey a réaffirmé son engagement politique à gauche, insistant sur le fait que la "condamnation" que mérite Monedero est "sociale". Elle a également pointé du doigt ceux qui ont permis une impunité pendant de nombreuses années, soulignant l'importance d'un changement dans la manière dont ces cas sont traités.

En prenant position, elle espère susciter une réflexion sur les valeurs et la justice au sein de la gauche. Cela montre que des voix critiques sont nécessaires pour faire avancer la discussion sur le harcèlement et l'impunité.

Conclusion

En conclusion, les déclarations de Lola Sánchez Caldentey mettent en lumière des enjeux importants au sein de la politique espagnole. Son refus de porter plainte tout en dénonçant le comportement de Monedero soulève des questions sur la responsabilité et la transparence dans les affaires de harcèlement. Ce débat est crucial pour l'avenir des valeurs politiques et sociales en Espagne.

Monedero - L'ancienne eurodéputée de Podemos, Lola Sánchez, déclare qu'elle ne va pas interposer "aucune plainte formelle" contre Monedero.