Podemos a reconnu avoir maintenu Juan Carlos Monedero dans les discussions de Telegram de sa direction, malgré deux dénonciations pour violence sexuelle. Cette décision a suscité de nombreuses interrogations, surtout après que le parti a décidé de l'« écarter » de ses activités publiques et privées.
La justification avancée par le parti est que les victimes n'ont pas souhaité poursuivre la procédure interne pour dénoncer leurs cas. Elles n'ont pas utilisé le formulaire que l'organisation leur a fourni pour signaler les incidents à la Commission de Garanties.
Les membres de Podemos affirment que l'absence de suivi de la part des femmes les a conduits à ne pas suspendre Monedero. En effet, près de 17 mois après les témoignages, le parti n'a pris aucune mesure pour le sanctionner ou l'expulser.
De plus, Podemos souligne que l'absence de résolution de la Commission de Garanties a également influencé leur décision de le garder dans les discussions du Conseil Citoyen État. Ce conseil comprend tous les membres de l'exécutif, tels que Ione Belarra et Irene Montero.
Cette situation soulève des questions sur la responsabilité des partis politiques face à des accusations graves. La décision de ne pas exclure Monedero pourrait être perçue comme un manque de soutien envers les victimes.
Les critiques affirment que cela pourrait créer un climat de méfiance au sein du parti et nuire à son image. Les partis doivent naviguer délicatement entre la protection des droits des accusés et le soutien aux victimes.
Les réactions à cette situation ont été vives, tant au sein de Podemos que dans l'opinion publique. Les membres du parti sont divisés sur la façon de gérer ces accusations, ce qui pourrait avoir des répercussions sur leur unité.
Il est essentiel pour Podemos de clarifier sa position et d'établir des protocoles clairs pour traiter de telles accusations à l'avenir. Cela pourrait aider à restaurer la confiance des électeurs et des membres du parti.
La situation de Juan Carlos Monedero met en lumière les défis auxquels sont confrontés les partis politiques face à des accusations de violence sexuelle. La manière dont Podemos gère cette affaire pourrait avoir des répercussions significatives sur son avenir et sur la perception du public.