Les températures positives au sommet du Mont Blanc en juin battent tous les records. Samedi, Météo Alpes a annoncé que l'isotherme de 0 °C était à 5 136 m, bien plus haut que les 4 809 m du sommet. Cela constitue un record historique pour ce mois, car il n'avait jamais été mesuré au-delà de 5 000 m à cette période de l'année.
Les experts soulignent que ces canicules précoces ont des conséquences notables sur la haute montagne. Elles favorisent la fonte des glaciers et du permafrost, un sol dont la température reste sous 0 °C pendant plus de deux ans. De plus, cette situation entraîne une augmentation des chutes de pierres.
Ce matin, Chamonix.com a indiqué qu'il devrait faire près de 8 °C à 4 000 m, atteignant un maximum de 10 °C dans la journée. Ce phénomène de chaleur a été validé comme un record d'isotherme pour un mois de juin. Les mesures officielles confirment cette tendance inquiétante.
En 2024, des records similaires avaient déjà été observés. Une station météo italienne à 4 750 m a enregistré des températures positives à plusieurs reprises, mais celles-ci repassaient sous 0 °C rapidement. En revanche, les 10 et 11 août, les températures sont restées au-dessus de 0 °C pendant 33 heures, une anomalie sans précédent.
Dans le reste des Alpes, une vigilance orange a été émise pour canicule. La matinée sera ensoleillée et très chaude. Cependant, des cumulus pourraient se développer l'après-midi, apportant des zones d'ombre. Quelques orages localisés pourraient éclater en fin de journée, notamment sur les massifs proches des Hautes-Alpes.
Cette situation souligne l'importance de rester vigilant face aux conditions climatiques extrêmes. Les autorités et les experts surveillent de près l'évolution des températures et leurs impacts sur l'environnement.
Les températures au Mont Blanc et dans les Alpes montrent une tendance préoccupante. Les records de chaleur s'accumulent, entraînant des conséquences sur les glaciers et l'environnement. Il est essentiel de prendre conscience de ces changements et de leur impact sur notre planète.