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Lorenzo Montatore : "Depuis Petit, Je Lisais Tout Ce Qui Me Tombait Sous La Main, De La 'teleindiscreta' À Valle-Inclán"

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Montatore - Lorenzo Montatore : "Depuis Petit, Je Lisais Tout Ce Qui Me Tombait Sous La Main, De La 'teleindiscreta' À Valle-Inclán"

Introduction

Dans un dialogue touchant entre un père et son enfant, la question innocente d'un petit garçon sur un cimetière révèle une perspective unique. Le père compare cet endroit à un musée, un lieu où l'on se souvient de nos parrains disparus. Cette métaphore ouvre la voie à une exploration émotionnelle profonde dans la bande dessinée de Lorenzo Montatore.

Le Cimetière comme Musée

Le père explique que le cimetière est un musée des anciens, rempli de pierres portant les noms de ceux qui nous ont précédés. Au lieu de lettres, on y dépose des fleurs, soulignant l'importance de se souvenir de nos proches. Ce concept simple mais poignant permet de réfléchir à notre relation avec la mort et la mémoire.

Cette idée est développée dans le nouveau tome de Montatore, où il aborde des thèmes tels que l'humour, la peur et la tendresse. Son style engageant permet aux lecteurs de s'identifier à ces émotions complexes, ce qui rend l'œuvre accessible et touchante.

Exploration de l'Identité

Montatore, à travers son alter ego enfantin, évoque son propre passé. Il se souvient d'un enfant curieux, passionné par la lecture et la télévision. Cette nostalgie se mêle à des réflexions sur des événements qui n'ont pas nécessairement eu lieu dans sa vie. Le contraste entre le passé et le futur est palpable dans son travail.

Il explique que son fantôme n'est pas une représentation de la peur, mais plutôt une réflexion sur ce qui aurait pu être. En jouant avec l'idée du « et si ? », il invite le lecteur à envisager des scénarios alternatifs, enrichissant ainsi la narration.

Réflexion sur la Mort

Montatore aborde la mort avec une humour subtil, révélant que cette thématique est une rumination constante pour lui. Il ne la considère pas comme un sujet tabou, mais comme une partie intégrante de la vie. Sa capacité à rire des choses graves est un héritage de sa famille, qui lui a appris à voir la vie sous un angle différent.

Il partage une anecdote sur sa mère, qui racontait des histoires dans un funérarium. Cela illustre comment l'humour peut être un moyen de gérer la douleur et de célébrer la vie, même dans les moments les plus sombres.

Technique et Style

Le style de Montatore se distingue par son utilisation de médias analogiques. Il privilégie les outils traditionnels comme les rotuladores, ciseaux et collage. Cette approche artisanale reflète une volonté de rester authentique dans un monde de plus en plus dominé par la technologie.

Il considère cette méthode comme une forme de rébellion contre l'IA, affirmant que le processus créatif doit être visible. En utilisant des techniques manuelles, il souhaite que le lecteur ressente la présence de l'artiste à chaque étape de la création.

Conclusion

La bande dessinée de Lorenzo Montatore, « Je ne sais pas, mais... je crois que je vais mourir », n'est pas simplement une œuvre de fiction. C'est un réflexion profonde sur la vie, la mort et notre manière de nous souvenir. À travers son humour et sa créativité, il nous invite à envisager nos propres relations avec le passé et l'avenir, tout en célébrant la mémoire de ceux qui nous ont précédés.

Publié le : 27 décembre 2025
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