La section féminine du MHSC va connaître un changement majeur. Ce mercredi, le président Laurent Nicollin a annoncé la vente imminente de cette section, créée en 2001, à des repreneurs anglo-saxons. Cette décision fait suite à des difficultés financières croissantes, touchant de nombreux clubs professionnels.
La crise des droits télé a particulièrement impacté le monde du football. Ainsi, certains clubs envisagent d'abandonner leur section féminine, comme c'est le cas pour Montpellier. Louis Nicollin, le père de Laurent, avait pourtant été un pionnier dans le développement du football féminin en France.
Laurent Nicollin a déclaré : « Cela ne s’est pas fait de gaieté de cœur. Mais financièrement, c’est devenu compliqué. » En effet, la section masculine a été reléguée en L2 en mai dernier, ce qui a aggravé la situation financière du club. Le championnat de la section masculine reprendra ce samedi avec un match contre le Red Star.
Les performances de l'équipe féminine ont également chuté. Après une période de succès dans les années 2000 et 2010, elles n'ont plus terminé sur le podium depuis 2019. Laurent Nicollin a souligné la nécessité de réduire le budget à 1,8 M€, mais il a exprimé son inquiétude face à l'absence de revenus financiers.
Le président du MHSC a fait part de sa frustration : « Il n’y a absolument aucun revenu financier. » Malgré l'engouement pour le football féminin, les revenus publicitaires restent insuffisants. Actuellement, seuls 500 à 600 spectateurs assistent aux matchs, ce qui rend difficile le développement de l'équipe.
Cette situation soulève des questions sur l'avenir du football féminin à Montpellier. La vente de la section pourrait offrir une nouvelle chance, mais elle pourrait également marquer la fin d'une ère pour le club et ses supporters.
La décision de vendre la section féminine du MHSC illustre les défis financiers auxquels sont confrontés de nombreux clubs. Malgré un passé glorieux, l'avenir des équipes féminines reste incertain. La transition vers de nouveaux repreneurs pourrait apporter un souffle nouveau, mais les obstacles financiers demeurent préoccupants.