Un homme est actuellement soupçonné d'avoir drogé et violé une quinzaine de femmes à Montpellier. Cette affaire rappelle tristement celle des viols de Mazan, où des victimes ont subi des violences pendant des années. Les détails de cette nouvelle affaire sont préoccupants et soulèvent des questions sur la sécurité des femmes.
Le 24 janvier 2025, deux femmes ont déposé une plainte auprès de la gendarmerie de Saint-Jean-de-Védas. L'une d'elles a rapporté s'être réveillée chez ses parents, après avoir connu une perte de mémoire. Avant cet incident, elle était en compagnie d'un paysagiste qui lui avait demandé un antidouleur pour un mal de tête.
Des analyses ont révélé la présence de benzodiazépines dans son urine, un médicament qui ne lui avait pas été prescrit. Une autre femme a également décrit une expérience similaire, renforçant les soupçons sur le suspect.
Le suspect, un paysagiste de 34 ans sans antécédents judiciaires, a été placé en garde à vue. Il a reconnu avoir violé une quinzaine de victimes, y compris des mineures, après leur avoir administré de l'alprazolam, un anxiolytique. Ce dernier a déclaré avoir filmé les actes et avoir agi sous l'emprise de cocaïne.
Il a été mis en examen pour plusieurs chefs d'accusation graves, incluant l'administration d'une substance à l'insu des victimes. Il a été placé sous mandat de dépôt par le parquet de Montpellier.
Les enquêteurs ont découvert une troisième plainte déposée par une femme en octobre 2024. Cette plaignante a expliqué que le suspect était intervenu chez elle pour des travaux, et qu'elle s'est retrouvée dans son lit, sans souvenirs de la nuit précédente. Cela a conduit à une investigation plus approfondie.
Les enquêteurs de la gendarmerie de Castelnau sont activement à la recherche d'autres victimes potentielles. L'ampleur de cette affaire soulève des inquiétudes quant à la sécurité des femmes dans la région.
Cette affaire tragique met en lumière des problèmes graves de violence et de sécurité. Les témoignages des victimes sont essentiels pour faire la lumière sur ces actes inacceptables. Il est crucial que les autorités continuent à rechercher d'autres victimes et à assurer la justice pour celles qui ont souffert.