Après le fiasco de 2024, Montréal se bat pour prouver qu'elle est toujours la ville idéale pour accueillir la Formule 1. Les échecs de l'édition précédente ont mis en doute l'engagement de la ville et la compétence des organisateurs de l'événement.
Les problèmes rencontrés lors du Grand Prix de 2024 ont suscité de vives critiques. Fabrizio Sciola, président du Scuderia Ferrari Club Montréal, a qualifié l'événement de fiasco. Des pluies torrentielles ont inondé les paddocks, et des retards ont perturbé les réunions cruciales des pilotes.
Une mauvaise communication entre les organisateurs, la ville et les autorités de transport a causé des difficultés d'accès pour les détenteurs de billets. Les fans ont même sauté des barrières, envahissant la piste. Cela a conduit à des fermetures de terrasses par le service d'incendie, ajoutant à la confusion et à l'embarras.
Avec l'édition 2025 qui approche, la pression est palpable. Alain Creton, président de l'association des commerçants de la rue Peel, a déclaré que l'événement de cette année doit être impeccable. Les rumeurs sur l'avenir de la course à Montréal grandissent, surtout avec la concurrence accrue d'autres villes.
Alors que la Formule 1 compte 24 courses, l'ajout d'une nouvelle course à Montréal semble incertain. D'autres pays comme le Vietnam et le Maroc cherchent également à accueillir un Grand Prix, ce qui complique la situation pour Montréal.
Les organisateurs ont pris des mesures pour éviter les erreurs de l'année précédente. Alia Hassan-Cournol, conseillère municipale, a affirmé que des changements significatifs ont été apportés. De plus, une nouvelle application sera lancée pour améliorer l'expérience des fans sur place.
Cette année, les cartes du site seront colorées, et les options de restauration seront améliorées. Les organisateurs visent à donner une ambiance plus canadienne à l'événement, tout en évitant le kitsch.
Le ministre du Tourisme du Québec, Caroline Proulx, a exprimé sa fierté et son engagement envers la Formule 1. Elle a souligné que l'événement de l'année dernière a généré 162 millions de dollars pour l'économie locale, attirant 300 000 spectateurs.
Les changements au sein du service d'incendie visent à prévenir les problèmes de l'année dernière, avec une hotline 24/7 pour aider les entreprises. Les terrasses sur la rue Peel pourront être plus grandes, permettant ainsi d'accueillir davantage de clients.
Malgré les défis, Montréal est déterminée à prouver sa valeur en tant que ville hôte de la Formule 1. Les leçons tirées des échecs de 2024 devraient permettre d'améliorer l'événement. Le contrat avec la Formule 1 jusqu'en 2031 est un atout majeur pour l'avenir de la course à Montréal.