Une récente analyse du téléphone de Koldo García, ancien conseiller ministériel, révèle des messages et conversations qui mettent en lumière la corruption au sein du PSOE et du gouvernement. Cette situation s'étend sur plus d'une décennie, impliquant des figures clés comme José Luis Ábalos et Santos Cerdán. Les informations obtenues par la UCO soulignent un réseau complexe de manœuvres illicites.
Les échanges entre Koldo, Ábalos et Cerdán montrent une collusion pour manipuler les résultats des primaires socialistes de 2014. Ces manœuvres ont ouvert la voie à une série de mouvements illégaux, mettant en lumière un système de mordidas et d'enchufes.
En juin 2018, Koldo informa sa femme de la présence de Cerdán et Alonso à Madrid, révélant qu'elle était au courant des manœuvres au ministère. Cela illustre comment la corruption était intégrée dans les opérations quotidiennes du gouvernement.
Le rapport de la UCO souligne des adjudications irrégulières de contrats de travaux publics, souvent en échange de commissions. En avril 2019, Cerdán a pressé Koldo de finaliser une licitation à Séville, montrant l'urgence de leurs intérêts financiers.
Peu après, Koldo a informé Cerdán qu'il avait remis l'argent dû à Ábalos, ce qui soulève des questions sur la répartition des commissions. Ce type de communication démontre l’ampleur du système de corruption en place.
La préoccupation pour les nommerments au ministère a persisté, surtout lors de la formation du nouveau gouvernement en janvier 2020. Cerdán a exprimé ses inquiétudes concernant des figures clés comme Isabel Pardo de Vera et Javier Herrero.
Ces échanges mettent en évidence la volonté de maintenir un contrôle sur les nominations, essentielles pour protéger leurs intérêts. La tension entre les acteurs de ce triangle de corruption est palpable.
En février 2022, Koldo a demandé à Cerdán de l'aider à obtenir des postes pour sa famille, illustrant le degré de favoritisme dans leurs interactions. Ces demandes incluaient des emplois pour sa femme et son frère, montrant une exploitation des ressources publiques.
Les discussions autour de ces demandes témoignent d'une normalisation de la corruption au sein des institutions. Cela soulève des questions éthiques sur l'intégrité des personnes impliquées.
Les révélations sur les activités de Koldo García et ses associés mettent en lumière un réseau de corruption profondément ancré au sein du PSOE. Les preuves accumulées par la UCO soulignent l'importance de la transparence et de l'intégrité dans la gouvernance. Ces événements rappellent la nécessité d'une vigilance constante pour prévenir de telles dérives.