Le NHS dépense une fortune pour offrir aux gens une mort qu'ils ne désirent pas

Introduction

Le NHS dépense une fortune pour offrir aux gens une fin de vie qu'ils ne souhaitent pas. Autrefois, le Royaume-Uni était considéré comme le meilleur pays pour les soins en fin de vie, mais cela a changé. Les experts soulignent que le problème est bien plus complexe que l'argent.

Le parcours de Terry Leader

Terry Leader, un homme jovial, a émigré au Royaume-Uni depuis Saint-Kitts. Sportif dans sa jeunesse, il a ensuite fondé une famille de trois enfants. Cependant, en 2021, après sa retraite, il a découvert qu'il souffrait d'un cancer de l'estomac en phase terminale.

Son dernier souhait était de mourir chez lui, entouré de sa famille. Malheureusement, malgré une orientation vers des soins spécialisés, Terry et sa partenaire Gillian ont dû naviguer dans ses derniers mois presque seuls, recevant peu de soutien.

La situation des soins palliatifs

Le récit de Terry et Gillian n'est pas unique. De nombreux députés débattent d'une loi permettant aux adultes en phase terminale de mettre fin à leurs jours. Certains opposants soulignent l'état inadéquat des soins palliatifs, qui devraient gérer la douleur et d'autres symptômes en fin de vie.

Bien que la majorité des gens préfèrent mourir chez eux, seulement un quart y parvient réellement. Les statistiques montrent qu'environ trois quarts des 650 000 personnes qui meurent chaque année au Royaume-Uni nécessitent des soins palliatifs.

Les défis des hospices

Les hospices jouent un rôle crucial en offrant des soins à 300 000 personnes par an, souvent en dehors de leurs établissements. Par exemple, le St Christopher's Hospice à Londres soutient plus de 1 700 personnes atteintes de maladies terminales.

Les infirmières, comme Grace Larder, affirment que de nombreux patients souhaitent mourir chez eux, mais cela n'est possible qu'avec les soins adéquats. Malheureusement, beaucoup de services d'hospices rencontrent des difficultés financières, ce qui complique leur mission.

Le besoin de coordination et de formation

La coordination entre les différents services de soins palliatifs est souvent insuffisante. Les familles se plaignent de la difficulté à obtenir l'aide nécessaire, ce qui les pousse parfois à l'hôpital. Une meilleure organisation pourrait réduire ce besoin d'admission.

Les audits montrent que de nombreux hôpitaux n'ont pas de services spécialisés disponibles sept jours sur sept. Une formation adéquate pour le personnel non spécialisé est également essentielle, car beaucoup manquent de confiance pour aborder le sujet de la mort avec les patients.

Conclusion

Il est évident que des changements significatifs sont nécessaires dans le système de soins palliatifs. Bien que l'argent soit un facteur, l'amélioration de la coordination et de la formation pourrait transformer la manière dont les soins sont dispensés. Chaque personne mérite de vivre ses derniers moments dans la dignité et le confort.