Un incident choquant s'est produit près de la mosquée Errahma à Villeurbanne, où un homme a été accusé d'avoir brûlé un Coran. Ce fait a suscité une grande indignation au sein de la communauté musulmane et des responsables religieux. Le parquet a annoncé que l'individu sera jugé le 30 juillet pour dégradation commise « en raison de la religion ».
L'homme, âgé de 27 ans, avait déjà un passé de troubles psychiatriques et était sous curatelle. Lors de sa garde à vue, il a reconnu les faits. Une expertise psychiatrique a été ordonnée en attendant son jugement. Le parquet a également demandé son placement en détention provisoire jusqu'au procès.
Le lundi matin, peu avant la première prière, l'accusé a incendié un exemplaire du Coran destiné aux fidèles à l'extérieur de la mosquée. Un témoin a réussi à éteindre les flammes, mais a attendu le lendemain pour signaler l'incident. Les responsables de la mosquée ont alors porté plainte et fourni des images de vidéosurveillance aux enquêteurs, ce qui a conduit à l'arrestation du suspect le soir même.
Ce geste a été largement condamné comme un acte islamophobe par plusieurs responsables religieux et élus locaux. La montée des actes antimusulmans est alarmante, avec une augmentation de 72 % des incidents signalés au cours des trois premiers mois de 2025 par rapport à 2024, selon le ministère de l'Intérieur.
Cette affaire met en lumière des tensions croissantes autour de la liberté religieuse et des actes de violence motivés par la haine. La communauté attend avec impatience le résultat du procès et espère que justice sera faite pour cet acte odieux. La vigilance est essentielle pour prévenir de tels incidents à l'avenir.