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Meurtre à la Mosquée : Pourquoi le Parquet National Antiterroriste n'a-t-il pas pris en charge l'affaire ?

Publié le : 3 mai 2025

Introduction

Le meurtre d'Aboubakar Cissé, survenu le 25 avril à la mosquée de La Grande-Combe, soulève de nombreuses questions. Sa famille considère cet acte comme un homicide terroriste, tandis que la justice adopte une approche différente. L'enquête est dirigée par le pôle criminel de Nîmes, excluant le Parquet national antiterroriste (PNAT).

Les circonstances du meurtre

Olivier Hadzovic, âgé de 20 ans, a porté 57 coups de couteau à sa victime musulmane, Aboubakar Cissé, de 22 ans. La procureure de Nîmes, Cécile Gensac, explique que cet acte s'est produit dans un contexte isolé, sans lien avec une organisation terroriste. Hadzovic aurait agi avec une envie obsessionnelle de tuer, mais sans intention de troubler l'ordre public.

Le jeune homme avait partagé sur un groupe Discord des messages inquiétants, évoquant des envies de violence et de meurtre. Ce comportement soulève des interrogations sur son état mental et ses motivations. Le matin de l'assassinat, il avait même annoncé son intention d'agir.

Profil du meurtrier

Olivier Hadzovic, né à Béziers, provient d'une famille nombreuse et a montré un intérêt pour des contenus violents. Selon la procureure, il a exprimé des souhaits de passer à l'acte deux jours avant le meurtre. Il se serait également décrit comme schizophrène dans une vidéo postérieure aux faits.

Ce profil complexe soulève des questions sur la prévention de tels actes. Les avocats d'Aboubakar Cissé demandent une enquête antiterroriste, arguant que les circonstances de cet assassinat terrorisent la communauté.

Réactions judiciaires

La procureure a affirmé que, pour l'instant, le PNAT n'a pas retenu la qualification terroriste. Toutefois, cela ne minimise pas la gravité des faits, qui pourraient entraîner une peine de perpétuité. La situation continue d'évoluer alors que le PNAT surveille le dossier de près.

Les avocats de la famille Cissé insistent sur le fait que l'intention de troubler l'ordre public est manifeste dans les actes d'Hadzovic. Cela soulève des enjeux importants sur la manière dont la justice traite les crimes de haine et de violence.

Conclusion

Le meurtre d'Aboubakar Cissé met en lumière des problématiques complexes autour de la violence et du terrorisme. Alors que la justice poursuit son enquête, les questions sur la prévention et la classification de tels actes restent cruciales. La communauté attend des réponses et une action appropriée pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.

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