Chems-eddine Hafiz, recteur de la Grande Mosquée de Paris, a exprimé son indignation après le meurtre d’un Tunisien dans le Var. Il a souligné l'importance de s'interroger sur les promoteurs de la haine qui sévissent dans les sphères politiques et médiatiques. Ces discours conduisent à des faits d'une extrême gravité.
Dans un communiqué, Hafiz a déclaré que face à cet acte terroriste, il est urgent d'avoir une prise de conscience nationale. Il a mis en avant le danger des discours xénophobes et racistes. Selon lui, ces discours alimentent une haine qui peut mener à des actes violents.
Chems-eddine Hafiz a condamné le meurtre en qualifiant le crime de « violence inqualifiable ». Il a rappelé qu'il y a quelques semaines, un autre meurtre, celui d’Aboubakar Cissé, avait déjà choqué la communauté. Ce cycle de violence démontre une haine aveugle et barbare qui persiste.
Le Parquet national antiterroriste a pris en charge l’enquête sur ce meurtre. Le suspect, qui avait diffusé des vidéos à contenu raciste, souhaitait « troubler l’ordre public par la terreur ». Cette situation soulève des questions sur la sécurité des communautés ciblées.
Le ministre tunisien de l’Intérieur, Khaled Nouri, a condamné cet assassinat et a demandé la protection des Tunisiens en France. Il a eu un entretien avec son homologue français, Bruno Retailleau, pour discuter de la situation. Cette solidarité est essentielle dans un contexte de tensions croissantes.
Bruno Retailleau doit se rendre à l’ambassade de Tunisie pour exprimer la solidarité de la France. Ce geste est important pour rassurer la communauté tunisienne après ce crime raciste. La lutte contre le racisme et la discrimination doit être une priorité pour toutes les autorités.
En somme, la déclaration de Chems-eddine Hafiz met en lumière un problème grave et persistant. Les discours de haine doivent être dénoncés et combattus. La société doit s'unir pour prévenir de tels actes et promouvoir un climat de respect et de tolérance.