Dans le village de Sistels, situé dans le Tarn-et-Garonne, la situation devient préoccupante. Avec l'arrivée de la chaleur, les moutons nécessitent plus d'attention. Actuellement, la commune compte 240 moutons, dépassant ainsi le nombre d'habitants qui est de 220.
Cette situation atypique découle du décès d'une habitante qui, en avril 2024, a légué son troupeau de 200 moutons à une association. Cependant, cette dernière a besoin de temps pour accepter ce legs, laissant les villageois gérer l'entretien des animaux pendant ce délai.
Le maire de Sistels, Christophe Boisseau, exprime son désespoir face à l'inaction des autorités. Après un an d'attente, il constate que l'association, les services vétérinaires et l'État se renvoient la responsabilité. « Cela fait un an que deux bénévoles s’occupent des moutons. Nous ne pouvons plus assumer cette charge », déclare-t-il.
Avec l'augmentation du nombre de moutons, l'entretien devient une pression financière pour la commune. Le maire souligne que le coût d'entretien représente un trou de plusieurs milliers d'euros pour la municipalité. Il est crucial de trouver une solution rapidement.
Suite à la publication d'un article dans la presse locale, le maire a reçu de nombreuses propositions. Environ cinquante personnes ont offert de reprendre les moutons. Ces offres pourraient constituer une solution viable, mais doivent d'abord être examinées par le notaire et l'association.
L'association, quant à elle, évoque des problèmes administratifs qui compliquent la situation. Les villageois espèrent qu'une issue favorable sera trouvée rapidement pour éviter que le troupeau ne souffre davantage.
La situation à Sistels met en lumière les défis auxquels peuvent faire face les petites communes en matière de gestion des animaux. Il est impératif que les autorités trouvent une solution rapide pour le bien-être des moutons et pour alléger le fardeau des villageois. L'avenir du troupeau dépend maintenant des décisions qui seront prises dans les jours à venir.