
Les élections municipales de mars prochain suscitent de vives tensions politiques à Nîmes. Sophie Roulle, ancienne adjointe à la culture, a récemment annoncé sur Facebook qu’elle déposait une plainte pour injure calomnieuse à caractère sexiste. Cette décision fait suite à une publication qu'elle juge misogyne et nauséabonde.
Sophie Roulle a été évincée de la majorité municipale en mars dernier après son ralliement à Julien Plantier, candidat pour la liste Nîmes Avenir. Dans un montage photo diffusé sur les réseaux sociaux, elle apparaît grimée en « bonne de Julien Plantier ». Ce post, désormais supprimé, a été commenté sur une publication du média local Objectif Gard.
Dans ses déclarations, Sophie Roulle souligne : « Je n’ai évidemment rien contre les bonnes, elles ont très certainement plus d’éthique et de dignité que certains qui se croient autorisés à salir les femmes par leurs propos ! » Elle appelle à un débat démocratique plus respectueux.
Roulle estime que ces attaques visent à la décourager dans son engagement politique. Elle affirme : « Bien au contraire, ces méthodes indignes ne font que renforcer ma détermination à agir au service de l’intérêt général et des valeurs républicaines. » Son message est clair : elle ne se laissera pas abattre par de telles attaques.
Dans ce contexte tendu, l'ancienne élue demande aux responsables politiques locaux de « tenir leurs troupes ». Elle insiste sur la nécessité de garantir un débat public respectueux et à la hauteur des enjeux. Pour elle, le respect et la dignité doivent primer dans toute discussion politique.
Les déclarations de Sophie Roulle mettent en lumière les défis auxquels font face les femmes en politique. Son appel à un débat respectueux et engagé résonne comme un besoin urgent dans la sphère publique. À l'approche des élections, il est essentiel de veiller à ce que le dialogue démocratique soit exempt d'injures et de sexisme.