Un squelette indien ancien trouve enfin refuge dans un musée six ans après son excavation

Découverte d'un squelette indien ancien

Un squelette humain vieux de 1 000 ans, découvert en Inde, a enfin trouvé sa place dans un musée, six ans après son excavation. Ce squelette, qui a été enterré en position assise, a été exposé à des conditions précaires depuis 2019, à cause de problèmes bureaucratiques. Ce mois-ci, le squelette a été déplacé vers un musée local, situé à quelques kilomètres de son site d'origine.

Conditions de conservation et transport

Les autorités ont déclaré que le squelette sera exposé au public une fois que les procédures administratives seront finalisées. Mahendra Surela, le conservateur du musée archéologique de Vadnagar, a précisé que le transport s'est fait avec la plus grande prudence, sous la supervision d'experts. Le squelette est actuellement placé près de l'accueil, protégé par une barrière de sécurité.

Surela a ajouté que les responsables de l'Archaeological Survey of India (ASI) examineront le squelette pour déterminer les modalités de son exposition. Une possibilité serait de le déplacer au deuxième étage, où une photographie de celui-ci est déjà affichée.

Importance de la découverte

L'archéologue Abhijit Ambekar, qui a découvert le squelette, s'est dit satisfait de l'attention que cette découverte significative reçoit. Il a mentionné que ce squelette est une trouvaille rare, car des restes similaires n'ont été découverts que sur trois autres sites en Inde. Cependant, le squelette a été laissé sans protection pendant longtemps, exposé aux éléments naturels.

Des experts estiment que ce squelette appartient à la période Solanki, une dynastie qui a régné sur des parties du Gujarat moderne entre 940 et 1300 de notre ère. La préservation du squelette est due à l'absence de perturbation du sol environnant, ce qui a aidé à sa conservation.

Perspectives archéologiques

Ambekar a souligné que ces restes pourraient fournir des informations précieuses sur les pratiques funéraires anciennes, notamment les "inhumations samadhi". Cette pratique hindoue consistait à enterrer des figures vénérées plutôt que de les incinérer. Cela pourrait enrichir notre compréhension des traditions funéraires de cette époque.

Conclusion

Le transfert du squelette vers un musée marque une étape importante dans la préservation du patrimoine culturel indien. Cette découverte offre non seulement des perspectives sur l'histoire ancienne de l'Inde, mais souligne également l'importance de la conservation des sites archéologiques. Espérons que cette exposition permettra d'éveiller l'intérêt du public pour notre héritage historique.