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Bruce Springsteen revendique le pouvoir de la musique en "temps dangereux" : "L'Amérique que j'aime est entre les mains d'un gouvernement corrompu, incompétent et traître"

Publié le : 15 mai 2025

Introduction

Le nom de sa tournée annonce déjà un arrière-plan politique. "Land of Hope and Dreams", la terre de l'espoir et des rêves, a été choisie par Bruce Springsteen pour accompagner l'investiture de Joe Biden en tant que président des États-Unis en 2021. Aujourd'hui, cette chanson donne son nom à sa nouvelle tournée, qui a débuté ce mercredi à Manchester avec un discours sans détour contre Donald Trump.

Un message clair contre l'administration Trump

Lors de la présentation de la chanson qui porte le nom de la tournée, le Boss a affirmé qu'il ne comptait pas laisser passer l'occasion de s'opposer à l'administration Trump. "Mon foyer, l'Amérique que j'aime, est actuellement entre les mains d'un gouvernement corrompu, incompétent et traître", a-t-il déclaré devant un public enflammé, selon les propos rapportés par The Guardian.

Il a ensuite appelé tous ceux qui croient en la démocratie à se lever avec lui, à élever leurs voix contre l'autoritarisme et à faire résonner la liberté. Plus tard, il a incité le public à s'insurger : "La dernière barrière contre le pouvoir, après l'échec des contrôles gouvernementaux, c'est nous, le peuple".

Des déclarations puissantes sur la liberté d'expression

Le discours le plus long a eu lieu avant "My City of Ruins". Springsteen a évoqué des événements "très étranges et dangereux" qui se produisent actuellement. "Aux États-Unis, on poursuit les gens pour avoir exercé leur droit à la liberté d'expression", a-t-il souligné, en énumérant les nombreuses dérives de l'administration Trump.

Selon lui, ce gouvernement ne comprend pas ce que signifie être profondément américain. Il a dénoncé les riches qui se réjouissent de laisser les enfants les plus pauvres souffrir et a critiqué la régression des droits civils.

Un appel à l'unité et à l'espoir

Springsteen a également dénoncé l'abandon des alliés et l'alliance avec des dictateurs. "Tout cela se passe maintenant", a-t-il insisté. Il a évoqué les expulsions de résidents sans processus légal et les déportations vers des centres de détention.

Malgré ce tableau sombre, il a laissé un message d'espoir : "L'Amérique dont je chante depuis 50 ans est réelle et, malgré ses défauts, c'est un grand pays avec un grand peuple". Il a terminé en citant l'écrivain James Baldwin : "Il n'y a pas autant d'humanité que l'on souhaiterait, mais il y en a suffisamment".

Conclusion

La tournée de Bruce Springsteen, à travers ses paroles et ses discours, met en lumière des enjeux cruciaux de la société américaine. Son appel à la mobilisation et à la résistance résonne fortement dans un contexte politique tendu. L'artiste continue d'être une voix puissante pour ceux qui croient en la démocratie et en la liberté.

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