Un manifeste troublant de 13 pages a été distribué à l'ensemble des élèves du lycée Notre-Dame-de-Toutes-Aides avant une attaque au couteau à Nantes. L'auteur, Justin P., un lycéen de 16 ans, a utilisé la messagerie interne de l'établissement pour partager ses idées avant l'incident tragique.
Intitulé « action immunitaire », le manifeste ne mentionne pas directement l'attaque. Au lieu de cela, il critique le système mondial, qu'il considère responsable de la destruction de la planète et de l'humanité. Selon lui, ce n'est pas un simple caprice idéologique, mais une urgence biologique.
Le document est divisé en trois sections. La première dénonce un écocide globalisé, qualifiant le système technico-industriel de « tumeur » qui menace la viabilité de la Terre. Justin P. appelle à une révolte écologique, affirmant que protéger notre planète est essentiel.
Les deux parties suivantes abordent l'« aliénation sociale » et le « conditionnement social ». Il souligne que le système détruit non seulement les écosystèmes, mais aussi les psychés humaines, augmentant ainsi les risques de dépression et d'anxiété.
Justin P. exhorte à rompre avec le système actuel et à construire un modèle alternatif basé sur l'« auto-organisation » et des outils durables. Il insiste sur le fait que ce combat est vital et ne doit pas être considéré comme un simple choix idéologique.
Dans son texte, il affirme que la seule violence provient du système qu'il souhaite combattre. Bien qu'il appelle à une révolte, il ne précise pas la forme que cela devrait prendre. Il souligne également que son manifeste ne justifie aucun acte violent.
Justin P. précise que ce document est un extrait de son manifeste officiel, encore inachevé. Cela laisse ouverte la question de l'impact de ses idées sur ses actions.
Le manifeste de Justin P. soulève des questions profondes sur notre société actuelle. En dénonçant la destruction de la planète et l'aliénation sociale, il appelle à une révolte et à la création d'un nouveau système. Cependant, la connexion entre ses écrits et l'attaque tragique reste floue, laissant place à une réflexion nécessaire sur la violence et ses origines.