Le drame survenu au collège-lycée Notre-Dame de Toutes-Aides à Nantes a choqué la France. Une lycéenne a perdu la vie, et trois autres ont été blessés par un camarade. Ce fait divers soulève des questions sur la violence dans les établissements scolaires et le profil du suspect.
Le jeudi 24 avril 2025, une lycéenne a été tuée à coups de couteau par Justin P., un élève de seconde. Les raisons de cette attaque demeurent floues. Après l'incident, le suspect a été maîtrisé par le corps enseignant et interpellé par la police.
Avant de passer à l'acte, Justin P. avait envoyé un mail à ses camarades, partageant un manifeste de 13 pages. Dans ce texte, il appelait à lutter contre « l’écocide globalisé » et dénonçait l’« aliénation » du système. Ce comportement a suscité des interrogations sur son état mental.
Le profil psychologique de Justin P. intrigue les enquêteurs. Selon des sources proches de l’enquête, il aurait été convoqué par la direction de l'établissement pour des demandes inappropriées. Bien qu'il soit inconnu des services de police, il aurait des tendances suicidaires, ce qui a alarmé les autorités.
Lors de son interpellation, il aurait même demandé à un policier de lui tirer une balle dans la tête. Cette déclaration met en lumière un état de détresse mentale préoccupant, qui pourrait avoir contribué à son acte de violence.
La ministre de l’Éducation, Élisabeth Borne, a exprimé son inquiétude concernant l'état des blessés. Elle a déclaré qu'il n'y avait pas de garantie que les jeunes soient complètement tirés d'affaire. Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, a qualifié cette attaque de fait de société, soulignant la nécessité de réfléchir à des solutions.
Emmanuel Macron a également réagi, adressant ses pensées aux familles touchées. Il a salué le courage des professeurs qui ont intervenu pour éviter un drame plus important. François Bayrou a proposé l'installation de portiques à l'entrée des établissements pour renforcer la sécurité.
Ce tragique incident à Nantes met en lumière des enjeux sociétaux importants. La violence dans les écoles, le bien-être des élèves et la santé mentale sont des préoccupations majeures. La société doit s'interroger sur les mesures à prendre pour prévenir de tels actes à l'avenir.