Martina, une adolescente de 14 ans, a été retrouvée morte dans un bâtiment abandonné près de Naples, en Italie. Ce drame a choqué le pays et soulève des questions sur la violence à l'égard des femmes.
Le corps de Martina Carbonaro a été découvert par les carabiniers dans un bâtiment désaffecté à Afragola. Elle avait disparu lundi après-midi, et son corps était caché sous un vieux placard, entouré de détritus, selon le quotidien Il Corriere della Sera.
Les autorités ont confirmé que son ex-petit ami, âgé de 19 ans, est le principal suspect. Il aurait reconnu avoir frappé Martina à la tête avec une pierre, causant une hémorragie mortelle. Il a été arrêté pour homicide et dissimulation de cadavre.
La mère de Martina, Fiorenza Cossentino, a qualifié le suspect de « monstre » et a exprimé sa colère face à la situation. Elle a déclaré qu'il avait déjà été violent envers sa fille auparavant et a appelé à une meilleure protection des femmes mineures.
Le maire d'Afragola, Antonio Pannone, a exprimé son indignation sur Facebook, qualifiant cet événement de « tragédie immense » qui bouleverse la communauté. Il a également annoncé une marche en mémoire de Martina, soulignant l'importance de lutter contre la violence aveugle.
Ce féminicide s'inscrit dans un contexte plus large de violence envers les femmes en Italie. Au cours des trois premiers mois de l'année, le ministère de l'Intérieur a enregistré dix féminicides commis par des partenaires ou ex-conjoints.
En élargissant le spectre à tous les homicides de femmes dans un cadre familial, le nombre total de féminicides pour 2024 s'élève à 99. Le gouvernement italien a récemment adopté une réforme pour mieux lutter contre ce fléau.
La mort tragique de Martina Carbonaro met en lumière la violence persistante contre les femmes en Italie. Ce drame appelle à une prise de conscience collective et à des actions concrètes pour protéger les victimes et prévenir de futurs féminicides. La communauté doit se rassembler pour dire « stop » à cette violence inacceptable.