Les Nappes Phréatiques Sont Bien Remplies Après L'Hiver, Malgré Des Pluies Moins Abondantes En Février

État des nappes phréatiques en France

À la fin de l'hiver, les nappes phréatiques en France affichent un niveau généralement satisfaisant. Cela survient malgré des précipitations moins abondantes en février. Toutefois, cette situation ne permet pas d'exclure complètement le risque d'une sécheresse estivale.

Au 1er mars, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a rapporté que seulement 19 % des eaux souterraines étaient en dessous des normes mensuelles. En revanche, 60 % étaient au-dessus de la normale, et 21 % comparables. Ce constat est encourageant, même si 16 % des points suivis ont atteint des niveaux très élevés en février.

Période de recharge des nappes

La période d'octobre à mars est cruciale pour le rechargement des nappes phréatiques. Pendant cette période, la végétation est en dormance et ne capte pas la majorité des précipitations. Cette année, les mois de septembre, octobre et janvier ont été particulièrement pluvieux, ce qui a bien alimenté les nappes.

Cependant, en février, la recharge a été déficitaire dans la plupart des régions. L'Ouest a bénéficié de niveaux supérieurs à la normale, tandis que l'Est a connu des niveaux allant de « modérément bas à modérément haut », selon le BRGM. Ce contraste est préoccupant et nécessite une attention particulière.

Situation des nappes dans certaines régions

Les nappes du Roussillon et du massif des Corbières, touchées par une sècheresse persistante depuis près de trois ans, restent « basses à très basses ». Malgré cela, la situation générale est meilleure qu'il y a un an, où seulement 46 % des nappes étaient au-dessus des normales.

Actuellement, les réserves souterraines de nombreuses régions, notamment le Bassin parisien et le pourtour méditerranéen, sont à des niveaux plus élevés qu'en 2024. Le bilan de la recharge hivernale donne de l'espoir pour des niveaux satisfaisants à l'approche du printemps, selon le BRGM.

Risques de sécheresse estivale

Malgré une situation plutôt positive, le BRGM reste prudent concernant le risque de sècheresse estivale. Les tendances des prochaines semaines dépendront de la pluviométrie. Si les prévisions saisonnières de Météo France se confirment, une dégradation rapide des nappes réactives pourrait survenir.

Les prévisions pour l'été pourraient être pessimistes, même pour les nappes affichant actuellement des niveaux élevés. Cette incertitude souligne l'importance de surveiller les conditions météorologiques dans les mois à venir.

Conclusion

En résumé, bien que les nappes phréatiques en France soient dans une situation relativement favorable, le risque de sécheresse estivale demeure. Une attention particulière doit être portée aux précipitations futures pour garantir la durabilité de ces ressources vitales. Le suivi régulier et l'adaptation aux conditions climatiques seront essentiels pour préserver les réserves d'eau.