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Narcotrafic à Nîmes : Le couvre-feu pour les mineurs prolongé de deux semaines

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Narcotrafic - Narcotrafic à Nîmes : Le couvre-feu pour les mineurs prolongé de deux semaines

Prolongation du couvre-feu à Nîmes

La ville de Nîmes a annoncé le prolongement du couvre-feu pour les mineurs de moins de 16 ans dans certains quartiers prioritaires. Cette décision, prise vendredi, vise à répondre à des circonstances de dangerosité et d’insécurité persistantes. Le couvre-feu, en vigueur depuis le 21 juillet, interdit aux mineurs de sortir non accompagnés entre 21 heures et 6 heures.

Cette mesure a été instaurée en raison d'une série de fusillades, de règlements de comptes et de tensions entre bandes. La municipalité a précisé que le couvre-feu pourrait être renouvelé si nécessaire. Jean-Paul Fournier, le maire de Nîmes, a déclaré que la situation actuelle ne permet pas de lever le couvre-feu. Il est essentiel de protéger les populations, en particulier les jeunes.

Quartiers concernés par le couvre-feu

Le couvre-feu initial devait se terminer le lundi à 6 heures, mais il a été prolongé jusqu'au 18 août. Alors que six quartiers étaient concernés par le premier arrêté, seuls quatre resteront sous ce régime : Pissevin, Mas de Mingue, Chemin-bas et Valdegour. Ces quartiers sont souvent le théâtre de fusillades et d’assassinats liés au trafic de stupéfiants.

À l'heure actuelle, des villes comme Nîmes, Avignon et Béziers font face à une augmentation des violences, habituellement observées à Marseille, épicentre du narcobanditisme. Richard Schieven, adjoint au maire, a souligné l'importance d'une réponse forte et coordonnée contre le narcobanditisme qui affecte le quotidien des habitants de ces quartiers.

Couvre-feux en série dans d'autres villes

Durant cet été, plusieurs villes, indépendamment de leurs orientations politiques, ont instauré des couvre-feux pour mineurs. Des communes telles que Carpentras, Béziers, Triel-sur-Seine, Villecresnes et Saint-Ouen ont adopté des mesures similaires. Toutefois, l’efficacité de ces couvre-feux reste difficile à mesurer et ils sont souvent contestés en justice.

Sophie Mazas, avocate, a noté que ces mesures devraient être ponctuelles et exceptionnelles. Elle a souligné que la justification de ces couvre-feux repose souvent sur la délinquance liée au narcotrafic, une problématique qui dépasse les compétences d’un maire. Ce phénomène est devenu une question nationale qui nécessite une réponse plus large.

Conclusion

En résumé, le prolongement du couvre-feu à Nîmes et dans d'autres villes souligne l'importance de la sécurité publique face à une augmentation de la violence liée au narcotrafic. Les autorités locales continuent de chercher des solutions pour protéger les populations, en particulier les plus vulnérables. La situation actuelle appelle à une action collective et coordonnée pour faire face à ce défi.

Publié le : 2 août 2025
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