« Dépenser Des Milliards D’euros ? Emmanuel Macron Refuse de Nationaliser Arcelormittal »

Réindustrialisation et enjeux de l'acier

Lors de son intervention sur TF1 le 13 mai, Emmanuel Macron a souligné l'importance de la réindustrialisation. Ce sujet a été au cœur des discussions avec Sophie Binet. Le président a évoqué la nécessité de maintenir les sites d'ArcelorMittal à Dunkerque et Fos, malgré les défis actuels.

Proposition de nationalisation

Aurélie Trouvé (LFI) a proposé une nationalisation des activités d'ArcelorMittal en France. Cependant, Emmanuel Macron a rapidement rejeté cette idée. Il a affirmé que cette décision entraînerait des dépenses considérables pour l'État, précisant : « On se bat pour nos sites industriels de Dunkerque et Fos. »

Concurrence asiatique et marché de l'acier

Le président a également discuté de la concurrence accrue sur le marché de l'acier, notamment en provenance d'Asie. Il a expliqué que ces pays ne respectent pas les normes européennes, ce qui nuit aux aciéristes européens. La perte de parts de marché est préoccupante pour l'industrie locale.

Mesures à adopter

Emmanuel Macron a appelé à stopper l'acier déloyal en provenance d'Asie. Il a proposé l'instauration de clauses de sauvegarde pour protéger le marché européen. Cela inclurait une surtaxe sur l'acier étranger à partir d'un seuil d'importation de 15 %.

Taxe carbone et protection de l'industrie

Le président a également abordé la question de la taxe carbone appliquée à l'acier. Il a souligné l'importance de taxer le CO2 émis lors de la production. Plus l'acier est produit dans le respect de l'environnement, moins il sera taxé, encourageant ainsi les pratiques durables.

Conclusion

Emmanuel Macron a clairement indiqué que la nationalisation n'était pas la solution. Au lieu de cela, il propose des mesures protectionnistes concrètes pour soutenir l'industrie de l'acier en Europe. Ces initiatives visent à renforcer la compétitivité et à protéger les emplois dans ce secteur vital.