La Corée du Nord a annoncé avoir réussi le relancement de son nouveau destroyer naval de 5 000 tonnes, moins d'un mois après qu'il se soit renversé lors de son premier lancement. Les médias d'État rapportent que le leader du pays, Kim Jong Un, a exigé des réparations rapides après cet incident. Au moins quatre responsables, dont trois de chantier naval, ont été arrêtés.
Les médias affirment que le navire a été entièrement restauré. Toutefois, des experts s'interrogent sur la qualité des réparations étant donné la rapidité du relancement. Kim et sa fille, Kim Ju Ae, ont supervisé le lancement mardi au port de Rajin, comme l'a rapporté l'agence KCNA, qui a publié des photos de l'événement.
Ce destroyer fait partie de deux nouveaux navires de guerre de 5 000 tonnes construits par la Corée du Nord au cours de l'année passée. Depuis avril, ils sont les plus grands navires de la flotte de Pyongyang et sont théoriquement capables de lancer des armes nucléaires. Kim a fait de la développement d'une marine armée de nucléaire une priorité et prévoit de construire deux autres destroyers dans l'année à venir.
Le destroyer porte le nom de Kang Kon, en hommage à un général nord-coréen décédé pendant la guerre de Corée. Des photos satellites des dernières semaines ont montré le navire renversé dans le port, avant d'être déplacé vers un site de réparation, puis renfloué dans l'eau.
Selon KCNA, Kim a déclaré lors d'un événement vendredi que le lancement échoué initial n'avait pas retardé le programme de modernisation militaire de la Corée du Nord. Il a averti que les ennemis éprouveraient bientôt la provocation et l'inconfort de voir des navires adverses opérer dans les eaux souveraines.
Cette déclaration souligne l'engagement de la Corée du Nord à renforcer sa présence militaire. Les experts surveillent de près ces développements, car ils pourraient avoir des implications pour la sécurité régionale.
Le relancement du destroyer naval par la Corée du Nord marque une étape significative dans sa stratégie militaire. Malgré les préoccupations concernant la qualité des réparations, le pays continue de démontrer sa volonté d'avancer dans son programme naval. Cela soulève des questions sur les prochaines étapes de la modernisation militaire en cours et sur l'impact potentiel sur la sécurité en Asie de l'Est.