Les négociations à Gaza se concentrent sur la libération des otages, a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Il a indiqué que les efforts de cessez-le-feu visent désormais un accord global pour libérer tous les otages restants en une seule fois.
Les familles des otages exercent une pression croissante sur Netanyahu pour qu'il priorise leur libération. Auparavant, un plan prévoyait un cessez-le-feu de 60 jours avec une libération partielle des otages vivants. Cependant, les discussions ont évolué vers une approche plus globale.
Un représentant de Hamas est actuellement à Caire pour des "discussions préliminaires" avec des officiels égyptiens. Les médiateurs estiment qu'il existe une fenêtre d'opportunité dans les prochaines semaines pour finaliser un accord.
Après l'échec des pourparlers indirects entre Israël et Hamas, Israël a annoncé une offensive militaire controversée. Ce plan vise à conquérir l'ensemble de la bande de Gaza, où vivent de nombreux réfugiés palestiniens. Les médias israéliens prévoient que cette opération ne commencera pas avant octobre, permettant ainsi des préparatifs militaires.
Entre-temps, des témoins rapportent une intensification des attaques israéliennes sur Gaza. Des frappes aériennes ont causé la destruction de nombreuses maisons et ont fait des victimes, y compris des enfants.
Dans une interview, Netanyahu a affirmé que la possibilité d'un cessez-le-feu partiel était désormais "derrière nous". Il a exprimé son désir de voir la libération de tous les otages, qu'ils soient vivants ou morts. Actuellement, environ 50 otages sont toujours détenus par des groupes armés palestiniens.
Les responsables arabes rapportent que l'Égypte et le Qatar travaillent sur un nouveau cadre pour un accord visant à libérer tous les otages en échange de la fin des hostilités. Cependant, cela reste complexe, car Israël exige que Hamas abandonne le contrôle de Gaza.
Les attaques israéliennes se poursuivent, aggravant la situation humanitaire à Gaza. Les experts de l'ONU avertissent d'une famine généralisée, alors que l'aide humanitaire est sévèrement limitée. Le Programme alimentaire mondial de l'ONU a signalé des niveaux de malnutrition alarmants.
Les groupes de défense des droits humains soulignent que tout déplacement forcé de la population de Gaza violerait le droit international. De nombreux Palestiniens craignent une répétition de la Nakba, lorsque des centaines de milliers de personnes ont été forcées de fuir en 1948.
Les négociations à Gaza demeurent tendues, avec des enjeux humanitaires critiques. La pression sur Netanyahu augmente à la fois sur le plan interne et international, alors que la situation sur le terrain continue de se détériorer. Les efforts pour un accord global sur la libération des otages sont essentiels pour éviter une escalade supplémentaire du conflit.