
La Unidad Central Operativa (UCO) de la Guardia Civil a mis en lumière des allégations graves concernant des personnalités politiques et des entrepreneurs. Cette affaire implique Leire Díez, fontanera du PSOE, et Antxon Alonso, un homme d'affaires proche de Santos Cerdán. Ils auraient orchestré des opérations pour obtenir des fonds publics en faveur de Tubos Reunidos, une entreprise basque.
Les enquêteurs affirment que ces individus ont conspiré dans plusieurs opérations, créant un groupe de Whatsapp nommé Hirurok. Ce nom, qui signifie "les trois ensemble" en euskera, reflète leur collaboration. Ils auraient échangé des stratégies pour obtenir des financements publics en échange de commissions.
Tubos Reunidos a été sauvée grâce à une aide de plus de 100 millions d'euros, en invoquant sa situation financière critique due à la pandémie. Cette entreprise a également souligné son caractère stratégique pour justifier cette aide. Ce sauvetage a été accordé dans un contexte de controverse, notamment après l'affaire de Plus Ultra qui avait suscité des interrogations.
Les enquêteurs notent que cette aide massive a été accordée après des discussions sur des pratiques potentiellement illégales dans d'autres affaires. En effet, ils examinent également l'attribution d'un contrat public de Mercasa, d'une valeur de 18.000 euros, qui pourrait être entaché d'irrégularités.
Antxon Alonso, associé de l'ex-secrétaire d'organisation socialiste, aurait perçu des commissions s'élevant à 266.000 euros dans le cadre de ces opérations. Ces sommes soulèvent des questions sur les pratiques de financement et les conflits d'intérêts au sein des institutions publiques. Les enquêteurs s'intéressent de près à ces transactions pour déterminer s'il y a eu abus de pouvoir.
Cette affaire met en lumière les relations entre le secteur public et le secteur privé, ainsi que les risques de corruption qui peuvent en découler. Les implications pour les personnes concernées pourraient être significatives, tant sur le plan légal que sur leur réputation.
En somme, l'enquête de l'UCO révèle des pratiques préoccupantes qui pourraient avoir des répercussions importantes. Les allégations de collusion entre des responsables politiques et des entrepreneurs soulèvent des questions sur l'intégrité des financements publics. Les résultats de cette enquête seront suivis de près par les médias et le public.