Au cours des derniers mois, des agents de la Sécurité intérieure des États-Unis ont adopté une nouvelle tactique. Ils attendent souvent masqués devant les salles d'audience des tribunaux d'immigration. Cette stratégie met en lumière la campagne agressive de l'administration Trump contre l'immigration.
Le président américain a clairement érigé la lutte contre l'immigration clandestine en priorité absolue. Il évoque une prétendue « invasion » par des « criminels venus de l'étranger ». Malgré cela, son programme d'expulsions massives a rencontré des obstacles juridiques, permettant aux migrants de faire valoir leurs droits.
Les agents de la Sécurité intérieure, souvent armés et équipés de boucliers, rôdent dans les tribunaux. Ils sont employés par plusieurs agences fédérales, y compris la police des frontières et l'ICE. Lors de ces opérations, ils détiennent des documents sur les migrants ciblés pour arrestation.
Au cours d'une récente journée à New York, près d'une douzaine de migrants ont été interpellés en quelques heures. Ces arrestations se produisent souvent juste après les audiences, ce qui soulève des questions sur la légitimité de ces procédures.
Brad Lander, contrôleur financier de la ville, a qualifié ces audiences de « pièges ». Il souligne que ces procédures judiciaires ne sont pas ce qu'elles semblent être. Selon lui, elles incitent les migrants à se rendre sur les lieux pour ensuite être arrêtés.
Il a rapporté le cas d'un migrant paraguayen dont la demande d'asile était en cours d'examen. Après avoir reçu des conseils du juge sur la présentation de son dossier, il a été arrêté par des agents non identifiés, illustrant ainsi l'érosion de l'État de droit aux États-Unis.
Les migrants arrêtés sont souvent transférés dans des centres de rétention de l'ICE. Ces centres, comme « l'Alcatraz des alligators » en Floride, sont conçus pour détenir les migrants en attendant leur expulsion potentielle.
Ces nouvelles installations soulèvent des préoccupations concernant le traitement des migrants. Les conditions de détention sont souvent critiquées, et le nombre croissant de ces centres reflète une politique d'immigration de plus en plus stricte.
Les récentes tactiques d'arrestation des demandeurs d'asile aux États-Unis illustrent une politique d'immigration agressive. Alors que l'administration Trump continue de prioriser l'expulsion des migrants, les implications juridiques et éthiques de ces actions soulèvent de nombreuses questions. Les droits des migrants doivent être protégés face à ces pratiques controversées.