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Narcotrafic : à Nîmes, le couvre-feu pour mineurs reconduit à nouveau

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Nîmes - Narcotrafic : à Nîmes, le couvre-feu pour mineurs reconduit à nouveau

Prolongation du couvre-feu à Nîmes

Un couvre-feu a été imposé aux mineurs de moins de 16 ans dans certains quartiers de Nîmes. Ce dispositif, en place depuis un mois, a été prolongé pour deux semaines supplémentaires. La municipalité a annoncé cette décision le 18 août 2025, en coordination avec les services de l’État.

La ville de Nîmes a précisé que le couvre-feu s'appliquera jusqu'au 1er septembre. L'objectif principal est de protéger les mineurs et de limiter leur exposition aux violences en cours. Ce couvre-feu interdit aux mineurs de sortir non accompagnés entre 21 heures et 6 heures.

Quartiers concernés par le couvre-feu

Initialement, six quartiers étaient concernés par cette mesure. Cependant, depuis le 1er août, ce nombre a été réduit à quatre : Pissevin, Mas de Mingue, Chemin-bas et Valdegour. Ces quartiers sont souvent le théâtre de violences liées au trafic de stupéfiants.

La municipalité a instauré ce couvre-feu après une série de fusillades et de règlements de comptes. Elle a également indiqué que cette mesure pourrait être renouvelée si nécessaire, en fonction de l'évolution de la situation.

Contexte de violence à Nîmes

Ces dernières années, Nîmes a connu une montée de la violence, comparable à celle de grandes villes comme Marseille. Des villes moyennes telles qu'Avignon et Béziers subissent également cette problématique. Les violences sont souvent liées au narcobanditisme et aux conflits entre bandes.

Face à cette situation, plusieurs municipalités, quelle que soit leur couleur politique, ont mis en place des mesures similaires. Des villes comme Carpentras et Saint-Ouen ont également instauré des couvre-feux pour les mineurs.

Réactions et critiques

Les couvre-feux sont souvent sujets à des critiques, notamment de la part de la Ligue des droits de l’homme. Leur efficacité est difficile à évaluer, et certains les considèrent comme des mesures coercitives. Le maire de Saint-Ouen a, par exemple, affirmé vouloir réinstaurer le civisme, sans être dans une logique coercitive.

Ces décisions soulèvent des débats sur la manière de gérer la violence dans les quartiers sensibles. Les autorités cherchent un équilibre entre sécurité et liberté pour les jeunes.

Conclusion

La prolongation du couvre-feu à Nîmes souligne la préoccupation des autorités face à la violence croissante. Les mesures mises en place visent à protéger les mineurs tout en cherchant à contenir les tensions dans les quartiers sensibles. La situation reste complexe et nécessite une attention continue.

Publié le : 19 août 2025
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