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70 Ans Après Son Exécution Pour Meurtre Au Québec, La Famille Espère Que Son Nom Pourra Enfin Être Réhabilité

Publié le : 12 mars 2025

Introduction

Soixante-dix ans après son exécution pour meurtre au Québec, la famille de Wilbert Coffin espère que son nom pourra enfin être réhabilité. Coffin, devenu le seul suspect dans la mort d'un touriste américain dans les années 50, est l'une des dernières personnes à avoir été pendue pour meurtre au Canada. Bien que des doutes subsistent sur sa culpabilité, les défenseurs continuent de demander son exonération.

Le contexte du meurtre

Wilbert Coffin a été exécuté par pendaison à Montréal en 1956. Son affaire a captivé l'attention du public, ressemblant à un mystère criminel, avec des voix affirmant son innocence. Les circonstances entourant sa condamnation soulèvent de nombreuses questions, notamment sur l'équité de son procès.

Le 10 février 1956, à la prison de Bordeaux, Coffin a été pendu pour le meurtre de Richard E. Lindsay, un jeune américain de 17 ans. Malgré sa condamnation, il a toujours clamé son innocence, affirmant qu'il n'avait rien à voir avec le meurtre.

Les doutes sur la culpabilité de Coffin

Trois ans avant l'exécution de Coffin, trois Américains ont disparu dans les bois de Gaspé lors d'une chasse. Leurs corps, dévorés par des animaux, n'ont été découverts que des semaines plus tard. Les autorités se sont tournées vers Coffin, qui avait aidé à la recherche en 1953, devenant ainsi le dernier à les avoir vus vivants.

Coffin a reconnu avoir rencontré les hommes et leur avoir proposé de l'aide après une panne de camion. Cependant, il a également admis détenir des objets volés aux victimes, ce qui a renforcé sa position de soupçonné idéal.

Les conséquences de l'affaire

La condamnation de Coffin a été marquée par des anomalies judiciaires et un manque de défense adéquate. Sa famille croyait en la justice, pensant qu'il serait acquitté. Cependant, le jury l'a unanimement déclaré coupable du meurtre du plus jeune des victimes, le condamnant à mort.

Les tentatives d'appel de Coffin ont échoué. En 1963, un journaliste a publié un livre remettant en question la culpabilité de Coffin, ce qui a conduit à la création d'une commission provinciale pour examiner sa condamnation.

Les efforts pour rétablir son nom

Récemment, une nouvelle commission d'examen des erreurs judiciaires a été mise en place, offrant un nouvel espoir à la famille de Coffin. Innocence Canada, une organisation à but non lucratif, a également rejoint la lutte pour prouver son innocence. Le directeur, James Lockyer, espère que cette nouvelle commission pourra accéder à des documents cruciaux pour le dossier.

La famille de Coffin continue de se battre pour faire reconnaître son innocence. Ils croient fermement qu'il a été un bouc émissaire et espèrent que la vérité finira par éclater.

Conclusion

Le cas de Wilbert Coffin reste un symbole des erreurs judiciaires potentielles au Canada. Sa famille, après des décennies de lutte, souhaite ardemment que son nom soit rétabli. Le chemin vers l'exonération est semé d'embûches, mais avec l'émergence de nouvelles opportunités, l'espoir demeure fort.

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