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Philip Green Perd Son Affaire Concernant le Nom Dans le Parlement

Publié le : 8 avril 2025

Le jugement de Philip Green sur son nom dans le Parlement

Un tribunal a rejeté la plainte de l'homme d'affaires Sir Philip Green concernant son nom mentionné au Parlement, en lien avec des allégations de conduite inappropriée rapportées par un journal. Cette décision intervient après qu'un pair travailliste a déclaré à la Chambre des Lords que le magnat avait utilisé une ordonnance judiciaire pour empêcher le Telegraph de publier un article sur ces allégations.

Le privilège parlementaire accorde aux députés et aux pairs une liberté d'expression absolue, permettant de rapporter leurs commentaires sans crainte d'action légale. Le mardi, la Cour européenne des droits de l'homme a statué que les droits de l'homme de Sir Philip n'avaient pas été violés lorsqu'il a été nommé à la Chambre des Lords en 2018.

Les allégations contre Sir Philip Green

Une ordonnance judiciaire empêchait le Telegraph de publier des allégations de conduite inappropriée, y compris des abus sexuels et raciaux, ainsi que du harcèlement contre cinq employés. Les anciens employés avaient convenu de garder les détails de leurs plaintes confidentiels en vertu d'accords de non-divulgation.

Cependant, les allégations ont finalement été rapportées après que le pair travailliste Lord Hain ait révélé que Sir Philip était à l'origine de l'ordonnance en octobre 2018, en utilisant le privilège parlementaire. À l'époque, Sir Philip a "catégoriquement et totalement" nié toute conduite sexuelle ou raciste illégale.

Les répercussions juridiques

Sir Philip a précédemment accusé le Telegraph de "poursuivre une vendetta" contre lui et son personnel. Dans une plainte déposée en avril 2019, les avocats de Sir Philip ont déclaré aux juges à Strasbourg que la déclaration de Lord Hain rendait sa réclamation pour violation de la confiance vaine, violant son droit à un procès équitable et portant atteinte à sa vie privée.

Les avocats de l'homme d'affaires ont contesté l'absence de contrôles sur le pouvoir du privilège parlementaire pour révéler des informations couvertes par une ordonnance judiciaire. Le mardi, un panel de huit juges a statué contre Sir Philip, concluant que son droit à la vie privée en vertu de l'article 8 de la convention n'avait pas été violé.

La réaction à la décision

La majorité des juges a également trouvé que ses plaintes fondées sur l'article 6, le droit à une audience équitable, et l'article 13, le droit à un recours efficace, étaient "inadmissibles". Les juges ont déclaré que les parlements nationaux "sont mieux placés que le juge international pour évaluer la nécessité de restreindre le comportement d'un membre".

Suite à la décision, Lord Hain a exprimé sa satisfaction, affirmant : "Je suis vraiment content que la Cour de Strasbourg ait défendu le privilège parlementaire et mon droit de nommer Sir Philip." Il a également accusé l'homme d'affaires de "recourir à toutes sortes de tours juridiques fallacieux" et a affirmé qu'il devrait "commencer à se comporter avec respect".

La position du gouvernement

Downing Street a défendu le principe du privilège parlementaire après le jugement. Le porte-parole officiel du premier ministre a déclaré : "Le privilège parlementaire est un principe fondamental et établi de nos arrangements constitutionnels, et il est juste qu'il protège la liberté d'expression au Parlement." Cela souligne l'importance de la régulation des affaires de chaque Chambre.

Conclusion

La décision de la Cour européenne des droits de l'homme concernant Sir Philip Green illustre les tensions entre le privilège parlementaire et les droits individuels. Alors que le Parlement défend sa liberté d'expression, les implications pour les individus nommés dans des affaires de conduite inappropriée restent significatives. Cette affaire soulève des questions cruciales sur la transparence et la responsabilité dans le monde des affaires.

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