Ce mercredi après-midi, l’avocate générale a requis 30 ans de réclusion criminelle contre un père de 28 ans. Il est accusé d'avoir tenté de tuer son enfant de 13 mois à Goussainville en 2021. Un médecin expert a indiqué que l'enfant pourrait souffrir d'une infirmité permanente.
Les photos du petit Yacine, dont le prénom a été changé, ont profondément bouleversé la cour d'assises du Val-d'Oise. Présenté à l'hôpital Necker à Paris, l'enfant était entre la vie et la mort, couvert d'hématomes et avec une tête déformée par des coups. Ces images ont été diffusées lors de l'audience ce mercredi matin.
Après trois jours de procès, l'accusation a demandé une peine de trente années de réclusion criminelle pour Chaouiki S. Jugé depuis le 8 septembre, il est accusé d'avoir agressé son fils en frappant avec ses poings et en projetant sa tête contre le lit.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 27 au 28 octobre 2021, dans le logement familial. Les secours, intervenus pour sauver l'enfant, n'espéraient plus qu'il survive à son calvaire. Plusieurs d'entre eux ont exprimé leur choc, affirmant n'avoir jamais vu de telles blessures.
Quatre ans après ce drame, le médecin du Smur a témoigné ce mardi. Sa voix tremblante a révélé l'impact émotionnel de cette intervention. Il a décrit des scènes terrifiantes et a souligné la gravité des blessures subies par l'enfant.
Les témoignages des secours ont mis en lumière la violence de l'agression. Chaque intervenant a partagé son choc face à l'état critique du petit Yacine. Ces récits ont renforcé la gravité des accusations portées contre le père.
Ce procès met en lumière des actes de violence inacceptables. La demande de peine de 30 ans de réclusion criminelle souligne la gravité des faits. La cour d'assises devra maintenant rendre son verdict sur cette affaire tragique, marquée par la souffrance d'un enfant innocent.