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Les cuisines communautaires de Gaza avertissent que la nourriture vient à manquer après deux mois de blocus israélien.

Publié le : 2 mai 2025

Introduction

Dans la bande de Gaza, la situation devient de plus en plus critique. Les cuisines communautaires, comme celles gérées par Anera, peinent à nourrir les milliers de personnes dans le besoin. Après deux mois de blocus israélien, les réserves alimentaires s'épuisent rapidement.

Les cuisines communautaires en détresse

Chaque jour, environ 6 000 personnes dépendent des repas fournis par Anera à Khan Younis. Aujourd'hui, un plat de koshari, composé de lentilles, de riz et d'une sauce tomate épicée, est préparé. Cependant, les ingrédients deviennent rares, et la situation alimentaire se détériore.

Sami Matar, responsable de l'équipe d'Anera, souligne que les familles n'ont plus de source de revenus. "Nous avons lutté pour fournir des repas nutritifs, mais il n'y a plus de viande ni de légumes frais," explique-t-il. Les répercussions du blocus se font sentir dans chaque foyer.

Les conséquences du blocus israélien

Il y a deux mois, Israël a fermé toutes les frontières avec Gaza, empêchant l'entrée de biens essentiels, y compris la nourriture. Cette décision a été suivie d'une offensive militaire, mettant fin à un cessez-le-feu de deux mois avec Hamas. Les agences humanitaires, comme le Programme alimentaire mondial, ont épuisé leurs stocks d'aide alimentaire.

La pression internationale sur Israël augmente pour lever le blocus. Les avertissements concernant une famine de masse se multiplient. Tom Fletcher, le chef humanitaire de l'ONU, a déclaré que "bloquer l'aide tue". Les civils, déjà dans une situation désespérée, subissent des conséquences dévastatrices.

La lutte pour la survie

Des centaines de milliers de Palestiniens dépendent des cuisines communautaires pour leur survie. Anera, par exemple, a vu sa capacité de distribution diminuer de manière alarmante. "Nous avons une réserve pour seulement deux semaines," indique Matar, tout en montrant l'entrepôt vide d'Anera.

Les familles reçoivent des colis alimentaires, mais la quantité est insuffisante. "Nous avons besoin d'une aide urgente," insiste Matar. Les conditions de vie sont devenues insupportables, et de nombreuses personnes se battent simplement pour trouver à manger.

Le quotidien des familles à Gaza

Les témoignages des habitants de Gaza révèlent une réalité tragique. Une mère déplacée déclare qu'il n'y a pas de gaz de cuisson ni de nourriture. "Nous ne pouvons même pas préparer un simple repas," dit-elle. Les enfants souffrent de malnutrition aiguë, et la situation ne fait qu'empirer.

Un homme âgé, portant des béquilles, exprime sa gratitude en recevant des colis de nourriture. "C'est tout ce que nous avons," dit-il. La lutte pour la survie est omniprésente, et chaque repas devient un combat contre l'oubli et la désespérance.

Conclusion

La crise humanitaire à Gaza nécessite une attention urgente. Les cuisines communautaires, comme celles d'Anera, sont des bouées de sauvetage pour des milliers de personnes. Si le blocus n'est pas levé, ces efforts pour nourrir les plus vulnérables pourraient bientôt s'arrêter. Les appels à l'aide se multiplient, mais le temps presse.

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