Le président du Gouvernement a pris la parole au Congrès pour expliquer le grand apagón. Lors de sa première intervention, il a critiqué l'énergie nucléaire, affirmant qu'elle "n'est pas une solution efficace pour des situations comme celle que nous avons vécue". Il a également accusé l'opposition d'agir comme des lobistes au service de leurs propres intérêts.
Sánchez a déclaré que aucune entreprise énergétique n'avait formellement demandé de prolonger la vie des centrales nucléaires. Il a souligné que ceux qui accusent le gouvernement de ne pas avoir fourni d'explications sur l'apagón recommandent des solutions qui correspondent à leur agenda idéologique.
Selon Sánchez, les mêmes personnes qui critiquent le gouvernement sont celles qui proposent des solutions alignées sur les intérêts des centrales nucléaires. "Ils ne présentent aucune donnée ni preuve, ils ne font que pontifier car ils ont vendu leur esprit critique à un bon payeur", a-t-il affirmé.
Il a ajouté que l'énergie nucléaire a prouvé son inaptitude à gérer des crises. Avant l'incident, les centrales nucléaires fournissaient 3.000 mégawatts, mais après, elles ont dû s'arrêter pour éviter le surchauffement, ne contribuant pas à la récupération du système.
Sánchez a mis en garde contre ceux qui prétendent que le débat porte sur les énergies renouvelables ou nucléaires, en affirmant que "ce n'est pas ainsi". Il a insisté sur le fait qu'il n'existe aucun étude sérieuse soutenant que les centrales nucléaires sont indispensables en Espagne.
Il a conclu en affirmant que l'avenir énergétique du pays repose sur les sources renouvelables et que sa position "n'est pas idéologique". Selon lui, "l'avenir énergétique de l'Espagne sera vert ou ne sera pas".
En résumé, le président du Gouvernement a clairement défendu sa position sur l'énergie nucléaire et a appelé à une réflexion sur l'avenir énergétique de l'Espagne. Son message est clair : l'accent doit être mis sur les énergies renouvelables pour garantir un avenir durable.